vendredi 16 octobre 2009

Bilan de campagne !

Écoutez le bilan de campagne de nos trois candidats ! Pour écouter , cliquez sur les photos!





ADQ: un deuxième tour pourrait être requis

(Source: Cyberpresse)


(Québec) La course à la direction de l'ADQ a suscité bien peu d'engouement, mais son issue donne lieu à un certain suspense. Car la lutte s'annonce serrée. Les trois candidats en lice s'attendent à ce qu'un deuxième tour soit nécessaire pour déclarer un vainqueur.

À compter de 8h ce matin et jusqu'à 15h dimanche, les 13 600 membres de l'ADQ votent par téléphone - au coût d'un dollar - pour élire le successeur de Mario Dumont. Ils devront sélectionner un premier choix parmi les candidats, puis un deuxième.

Les résultats seront dévoilés dimanche, vers 16h, dans le cadre d'un congrès à la direction, à Québec. Si aucun aspirant ne recueille la majorité des suffrages au premier tour, le candidat ayant obtenu le moins de votes sera écarté. Les votes de deuxième choix des militants qui l'ont appuyé seront utilisés pour le second tour.

«Ce que mon pointage me dit, c'est qu'il n'y aura pas un gagnant au premier tour», a affirmé le candidat Éric Caire. Il dit recueillir 45% des intentions de vote, contre 35% pour Gilles Taillon et 20% pour Christian Lévesque.


Son principal adversaire a un tout autre «pointage». Gilles Taillon estime qu'un peu plus de 50% des militants sont prêts à l'appuyer. «C'est très possible que ça aille au deuxième tour», a-t-il toutefois reconnu.

Pour Christian Lévesque, le résultat de l'élection «risque d'être une surprise». «Si je passe le premier tour, on a de grandes chances de l'emporter», a-t-il dit. Son organisation fait le pari que les partisans d'Éric Caire et de Gilles Taillon le sélectionneront comme deuxième choix en raison de la chicane qui a opposé les deux candidats.

MM. Taillon et Caire croient quant à eux que le deuxième choix des partisans de Christian Lévesque sera déterminant. Ils s'attendent en effet à ce que M. Lévesque soit écarté au premier tour.

L'ex-député de Lévis dit avoir été «courtisé» par ses deux adversaires, qui lui ont demandé de lancer un mot d'ordre à ses partisans au sujet du deuxième tour. Mais les chicanes «m'ont enlevé tout goût d'envoyer un message à mes collègues sur un deuxième choix», a affirmé M. Lévesque. Gilles Taillon reconnaît avoir courtisé M. Lévesque, sans succès. Éric Caire le nie. Ce dernier fera de M. Lévesque son deuxième choix «personnel». Aucun camp n'a invité ses partisans à appuyer l'un ou l'autre des candidats au deuxième tour.

Éric Caire a fait la campagne la plus modeste avec des dépenses de près de 30 000$, contre 40 000$ pour Christian Lévesque et 75 000$ pour Gilles Taillon. Ce dernier a récolté le plus de dons, 100 000$. Vingt-cinq pour cent des sommes recueillies par les candidats vont dans les coffres du parti.

Le nombre de membres a peu augmenté, passant de 12 000 à environ 13 600. C'est loin de l'objectif que s'était fixé le président du parti, Mario Charpentier.

La course à la direction a connu un départ difficile avec le rejet de la candidature de Jean-François Plante, qui a crié à l'injustice. La direction de l'ADQ a expliqué que M. Plante n'a pas recueilli les 1000 signatures requises.

Le premier débat a retenu l'attention, surtout en raison du ton agressif adopté par Éric Caire, un style qui tranche avec le décorum régnant d'habitude dans ce genre d'exercice.

Puis, Gilles Taillon a accusé son adversaire d'avoir «falsifié» son CV, allant jusqu'à lui demander de se retirer de la course. Peu de temps après, il a annoncé que son cancer de la prostate est réapparu. Il a décidé néanmoins de rester dans la course, laissant son équipe mener la campagne à sa place. Éric Caire a protesté, demandant à la direction du parti si M. Taillon peut rester candidat.

Un débat sur les ondes de V donnait la chance aux candidats de se faire valoir, mais c'est leur ancien chef Mario Dumont qui a volé la vedette.

Les devoirs du chef

Source:
La course à la chefferie de l’ADQ se termine et les militants devront bientôt choisir leur nouveau chef.


Le Québec a besoin de cette troisième voie qui se veut une alternative aux vieux partis. L’ADQ possède dans son programme des solutions aux problèmes du Québec actuel.

Parmi les nombreuses tâches qu’aura le nouveau chef, trois méritent notre attention. Le Québec a maintenant besoin d’un leader et l’ADQ doit lui donner. Les idées sont là et n’ont besoin que d’un messager crédible. Ce sera la première tâche du prochain chef.

Sa seconde tâche sera de ramener l’unité dans le parti. La lutte ayant été particulièrement fratricide, le futur chef devra refaire des liens entre les différentes factions apparues dans cette course.

La troisième tâche sera d’attirer à l’ADQ les orphelins politiques en attente du vrai changement. Beaucoup de Québécois sont désabusés de la politique, et le futur chef devra leur soumettre un projet suffisamment emballant pour les ramener à voter.

Mon souhait le plus cher pour l’ADQ et le Québec serait de voir la population choisir en 2012 comme futur ministre de la santé Éric Caire, comme futur ministre des finances Gilles Taillon et comme premier ministre Christian Lévesque.

Daniel Castonguay
Verchères

Gilles Taillon n’a plus mon appui

(Source: journal Le Jacques-Cartier)
Le 8 décembre dernier est une date bien triste à mon calendrier : L’ADQ récoltait de piètres résultats et Mario Dumont quittait son poste de chef de l’Action démocratique du Québec. Vint le temps des bilans. Celui aussi de se remémorer les nombreux souvenirs accumulés. La politique est un jeu féroce. Mais une évidence s’impose : pour de nombreux militants adéquistes mais surtout, pour ceux qui y sont depuis si longtemps, l’ADQ, c’est comme une deuxième famille.

Ai-je pensé baisser les bras? Je mentirais si j’affirmais que non. Mais après une semaine de désolation, un seul constat revenait sans cesse. Pouvions-nous laisser l’Assemblée nationale revenir au bipartisme et balayer, du revers de la main, tout le travail accompli? Pouvions-nous laisser de côté les milliers de citoyens qui nous avaient fait don de leur confiance? Évidemment que non.

Je suis un homme de défis. Et j’ai pris la décision de m’investir dans ce parti pour lequel j’ai une affection sans borne. La précampagne amorcée, j’ai donc donné mon appui à Gilles Taillon. Par son expérience, par sa notoriété, par son leadership, je croyais Gilles Taillon capable de relever l’ADQ. Évidemment, par mon implication au sein de ce parti, je suis particulièrement sensible à l’importance de la notion d’organisation et surtout, de la nécessité de réunir un maximum de personnes autour d’un projet commun. Il n’y a rien de plus précieux que les membres au sein d’un parti. Il n’y a rien de plus important que la notion de rétention des troupes au sein d’une formation politique. Pour moi, il est primordial de savoir additionner et non soustraire.

Au cours de la précampagne et au fil de mon implication au sein de l’équipe de Gilles Taillon, j’ai pu observer plusieurs comportements qui m’ont grandement déplu. L’ADQ a toujours attiré des personnes qui militaient par conviction et non pas par vengeance ou opportunisme. J’ai aussi été à même de constater que trop souvent, la condescendance était au rendez-vous. J’ai alors vécu un choc de valeurs. Aussi, je suis profondément convaincu que la victoire ne se mérite que par le travail acharné. Le prochain chef doit participer lui-même à ce travail. En être partie prenante et non pas mandater d’autres personnes pour le faire à sa place et ce, bien que ces mêmes personnes soient de grande valeur.

Pendant ce temps, un autre candidat, Christian Lévesque, s’attelait résolument à la tâche. Homme d’affaire prospère, charismatique, rassembleur, il n’a fermé la porte à aucun membre. Il n’a répété qu’une seule chose : «laissez-moi vous prouver que je mérite ce poste». Car oui, ce poste se mérite. Il a fait exactement ce qu’il fallait et ce, tout au long de cette campagne. Croyez moi, au départ, je ne croyais pas à la capacité de Christian de devenir chef de parti mais, il s’est entouré de personnes de très grande qualité et d’expérience, il a présenté un programme sérieux, basé sur celui de 2007 mais enrichi de plusieurs bonnes idées. Il a unifié, rassemblé, cumulé les heures de travail. Il s’est présenté dans tous les événements associatifs ou d’importance au Québec. Par ce geste, il nous a prouvé qu’il pouvait remplir cette fonction (il a déjà commencé) et il nous a également démontré l’étendue de son réseau de contacts. Il nous a proposé un programme tangible pour rebâtir l’organisation de ce parti et l’amener à relever tous les défis qui nous attendent lorsque la prochaine campagne électorale sera à nos portes.

Mais le point le plus important de tous, à mon avis, c’est que, pendant toute cette course, Christian Lévesque, contrairement à Gilles Taillon et son équipe, a mis les intérêts du parti devant ses intérêts personnels. C’est pour cette raison, entre autres, que nous ne l’avons pas vu se laisser entraîner dans la joute des attaques personnelles. Christian Lévesque avait un plan : faire briller l’ADQ et nous prouver qu’il avait la capacité de la diriger. Il a réussi ce défi haut la main.

Était-ce possible pour moi de donner mon appui à Éric Caire? Malheureusement, non. Les idées politiques d’Éric Caire sont beaucoup trop loin de ma vision du Québec. Trop distancées de la nature profonde de l’ADQ. Mais je n’ai aucun doute qu’une partie de sa vision pourrait très bien s’intégrer au programme préconisé par Christian Lévesque. C’est de cette façon que nous arriverons avec la meilleure plateforme électorale. Une nouvelle option pour le Québec, un vrai projet, une cause pour rallier et motiver la population.

Christian Lévesque a une importante longueur d’avance sur les capacités d’Éric à organiser, financer, et réseauter ce parti. Au cours des prochaines années, c’est sur le terrain que l’ADQ doit se reconstruire. Avec Christian Lévesque comme chef et Éric Caire comme leader parlementaire, l’ADQ aura là une combinaison gagnante.

Certains vous diront qu’avec Christian Lévesque, l’ADQ n’aura plus d’attention médiatique. Aucun des candidats aura la couverture idéale dès le début de son mandat. La situation actuelle de l’ADQ est difficile et les intentions de vote sont au plus bas. Nous devons tout rebâtir.

Je suis persuadé que l’attention médiatique est une chose qui se mérite. Elle n’est pas acquise pour personne, peu importe le nom de cette personne. Une bonne dose de créativité, un travail acharné et de tous les instants, un parti dont les membres sont unis et motivés, un programme solide, une action en chambre concertée avec notre équipe en place, tout ça fera en sorte que nous pourrons tirer notre épingle du jeu. Surtout, je peux aussi vous assurer qu’avec Christian Lévesque chaque membre aura sa place au sein de ce parti.

Comme plusieurs, j’ai le sentiment que notre prochain chef devra jouer un rôle de bâtisseur et être rassembleur. Ce sont des valeurs que je retrouve en Christian Lévesque. Le prochain chef en sera un de transition. Si nous établissons et respectons notre projet de société, l’ADQ vivra encore longtemps. Faisons nos devoirs. C’est en les faisant que l’ADQ saura attirer les médias et susciter l’intérêt de véritables candidatures de haut calibre. Christian est le premier à le reconnaître et c’est tout à son honneur. Il est là et acceptera le mandat qui lui sera confié. Rebâtir et faire briller l’ADQ. Et avec ce qu’il m’a démontré, je suis plutôt confiant que ce sera lui notre candidat vedette pour gagner la prochaine élection.

Au lendemain de cette course à la chefferie, il sera primordial de rassembler toutes les forces en présence. Et en attirer de nouvelles. Seul Chritian Lévesque peut, selon moi, relever tous les défis qui nous attendent.

Le 18 octobre prochain, Christian Lévesque aura mon vote!

Guy Jr. Pilon, membre de l’ADQ

jeudi 15 octobre 2009

Gilles Taillon n'a pas voulu améliorer sa candidature

(Source:Canoe)
À l’heure de faire le bilan de sa campagne à la chefferie de l’Action démocratique du Québec (ADQ), le candidat Gilles Taillon a plutôt dû se défendre aujourd'hui d’avoir modifié son curriculum vitae avec l’intention d’améliorer sa candidature.
Présent ce matin dans la Métropole, le politicien a subi un véritable barrage de questions au sujet du document dans lequel il est inscrit qu’il a occupé le poste de «vice-président exécutif» de la Fédération des commissions scolaires du Québec, un poste élu, alors qu’il en était plutôt le directeur général, un poste non élu.
«Il est vrai qu’on m’a demandé de modifier mon c.v. , mais je ne m’avantageais pas avec ça» , a admis M. Taillon.
«Le titre de directeur général n’avait pas de résonance dans ce milieu alors on a cherché une équivalence», a plaidé le politicien ne manquant pas de rappeler que le candidat Éric Caire avait laissé croire dans son c.v. qu’il détenait pour sa part un baccalauréat alors que ce n’était nullement le cas.
«Des purs et des impurs»
Questionné sur les nombreuses dissensions entre Éric Caire et lui, M. Taillon a rétorqué qu’il n’y avait pas que des «purs et des impurs».
«Christian Lévesque n’a pas été si pur dans cette campagne. Il m’a attaqué comme quoi que je n’étais pas présent sur le terrain et que je songeais à quitter la course», a-t-il rappelé.
Malgré la falsification de son c.v, le candidat Gilles Taillon demeure persuadé qu’il remportera la course à la chefferie.
À quelques jours du vote décisif, M. Taillon révèle toutefois que sa plus grande peur est que les partisans ne votent pas en masse.
«Au moins, les gens n’ont pas à se présenter. Ils peuvent le faire par téléphone, mais j’espère qu’ils voteront en grand nombre.»
Atteint d’un cancer de la prostate, Gilles Taillon a tout de même décidé il y a quelques semaines de rester dans la course. Il aurait amassé tout près de 100 000 $ de dons et aurait vendu entre 400 et 500 cartes de membres.

Une « erreur » dans le CV de Gilles Taillon

(Source : journal La Presse, page A-20)

(Québec) Le candidat à la direction de l'ADQ Gilles Taillon, qui avait accusé son adversaire Éric Caire d'avoir «falsifié» son CV, a reconnu à La Presse, hier, que sa propre biographie contient une «erreur».
Contrairement à ce qui est indiqué sur le site web de l'Assemblée nationale et sur celui de sa campagne, il n'a pas occupé le poste de «vice-président exécutif» de la Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ) de 1996 à 1998. Il en a plutôt été directeur général.

Il n'y a pas de «vice-président exécutif» à la FCSQ. Il y a un vice-président, qui est élu parmi l'ensemble des commissaires scolaires, en assemblée générale. Contrairement au vice-président, le directeur général n'est pas un élu scolaire. Et il n'est pas membre du conseil exécutif de la Fédération.

Gilles Taillon a plaidé qu'il avait adopté l'expression «vice-président exécutif» au moment de son entrée au Conseil du patronat, en 1998, «pour que les membres du Conseil du patronat comprennent» la fonction qu'il avait occupée à la FCSQ. «Et c'est resté dans mon curriculum», a-t-il expliqué. Selon lui, «il n'y a pas de mensonge là-dedans». «Je n'ai pas fabriqué un curriculum», a-t-il insisté.

Gilles Taillon avait accusé Éric Caire de laisser croire dans son CV qu'il est titulaire d'un baccalauréat. Un tiret manquait après la mention «Baccalauréat en communication 1993». Une erreur de transcription, avait expliqué M. Caire. Ce dernier a refusé de commenter l'erreur dans le CV de M. Taillon.

«On ne retournera pas dans ce genre de débat-là. Ce n'est rien de trop grave. L'important, c'est qu'il a bel et bien occupé des fonctions à la Fédération», a dit son attaché de presse, Cédric Lavoie.

Appui de Janvier Grondin

Hier, le député de Beauce-Nord et président du caucus adéquiste, Janvier Grondin, s'est rangé derrière Gilles Taillon dans la course à la direction de l'ADQ. De là à souhaiter qu'il soit chef du parti aux prochaines élections générales, il y a un pas que M. Grondin a refusé de franchir.

«On verra. Si, dans un an, l'ADQ est à 40% dans les sondages, je dis: bravo, on y va avec M. Taillon. Si ça ne va pas bien... Vous pouvez me poser la même question pour mon mariage. Si ça ne va pas bien l'année prochaine, je ne sais pas ce que je vais faire», a affirmé M. Grondin dans son langage toujours aussi imagé.

Questionné pour savoir si sa loyauté varie au gré des sondages, le député a répondu: «La loyauté, en politique, c'est ça. Si le Parti libéral tombe à 15 ou 20% dans les sondages, la loyauté envers M. Charest peut baisser. La même chose au PQ.»

Le printemps dernier, il avait tenté sans succès de convaincre son collègue de Chauveau, Gérard Deltell, de se porter candidat à la direction du parti. Selon M. Grondin, «l'expérience de Gilles va apporter beaucoup à l'ADQ dans la prochaine année», une «période assez importante» pour le parti. Le prochain chef de l'ADQ sera connu dimanche à la suite d'un vote téléphonique des membres.

mercredi 14 octobre 2009

Le député Janvier Grondin appuie Gilles Taillon

(Source:Cyberpresse)


(Québec) Le député de Beauce-Nord et président du caucus adéquiste, Janvier Grondin, se range derrière Gilles Taillon dans la course à la direction de l'ADQ. De là à souhaiter que M. Taillon soit chef du parti aux prochaines élections générales, il y a un pas que M. Grondin refuse de franchir.

«On verra. Si, dans un an, l'ADQ est à 40% dans les sondages, je dis : bravo, on y va avec M. Taillon. Si ça ne va pas bien... Vous pouvez me poser la même question pour mon mariage. Si ça ne va pas bien l'année prochaine, je ne sais pas ce que je vais faire», a affirmé ce matin M. Grondin dans son langage toujours aussi imagé. Questionné pour savoir si sa loyauté était variable en fonction des sondages, le député a répondu : «La loyauté en politique, c'est ça. Si le Parti libéral tombe à 15-20% dans les sondages, la loyauté envers M. Charest peut baisser. La même chose au PQ».

Janvier Grondin a souligné que «le parti va vivre dans la prochaine année une période assez importante» et que M. Taillon est «l'homme d'expérience qui peut replacer les choses à l'ADQ». «L'expérience de Gilles va apporter beaucoup à l'ADQ dans la prochaine année», a-t-il ajouté.

M. Grondin avait tenté sans succès de convaincre son collègue de Chauveau, Gérard Deltell, de se lancer dans la course à la direction. M. Deltell n'a appuyé aucun candidat jusqu'à maintenant.

Le député a annoncé son appui aux côtés du coprésident de la campagne de M. Taillon, le député de Shefford, François Bonnardel. Les membres de l'ADQ voteront par téléphone à compter de vendredi. Le prochain chef sera connu dimanche.

mardi 13 octobre 2009

ADQ: les candidats plaident pour la primauté de l'égalité des sexes

(Source:Cyberpresse)


Au Québec, l'égalité des sexes doit primer sur la liberté de religion, ont clamé mardi les trois candidats inscrits dans la course à la direction de l'Action démocratique.

D'une seule voix, Gilles Taillon, Christian Lévesque et Eric Caire ont dénoncé mardi le projet de loi 16, déposé le printemps dernier par la ministre de l'Immigration, Yolande James.

Cette pièce législative controversée impose aux ministères et organismes l'adoption de directives pour accommoder les immigrants et les minorités religieuses indisposés par les pratiques courantes dans les services publics.
Les trois aspirants à la succession de Mario Dumont jugent que le gouvernement Charest fait fausse route avec un projet de loi qui renvoie à la majorité l'obligation de s'adapter à la minorité.

«C'est un projet de loi à l'envers du bon sens. On veut que le Québec s'adapte aux particularités des autres, alors qu'il faudrait demander aux gens qui s'en viennent ici de s'intégrer à nos valeurs», a estimé Gilles Taillon, en entrevue à La Presse Canadienne.

Mais avant d'exiger quoi que ce soit des immigrants ou des minorités religieuses, le Québec doit d'abord inscrire noir sur blanc ses valeurs dans une constitution interne, plaide M. Taillon.

A l'instar de son ancien chef, M. Taillon propose l'enchâssement des valeurs fondamentales de la société québécoise dans un document constitutionnel.

Il en identifie au moins quatre: la laïcité des institutions publiques, le français comme langue commune, l'égalité entre les hommes et les femmes de même que le respect des traditions historiques (fête de Noël, patrimoine religieux, etc).

Donner préséance à l'égalité des femmes dans la Charte des droits de la personne, comme le suggère le Parti québécois, «n'est pas suffisant», croit M. Taillon.

«Ce n'est pas assez fort. L'égalité des sexes et la laïcité de nos institutions publiques sont des valeurs qui devraient figurer dans un texte de nature constitutionnelle et non pas dans le préambule d'une loi qui donne une possibilité d'interprétation», a-t-il expliqué.

Perçu comme le candidat le «plus à gauche» engagé dans la campagne au leadership, Christian Lévesque milite lui aussi en faveur d'une constitution toute québécoise.

Cependant, il appuie sans réserve la proposition de l'opposition péquiste de faire primer l'égalité des sexes sur la liberté de religion.

«Je suis tout à fait d'accord. J'ai travaillé longtemps en Afrique et je peux vous dire qu'on vous fait comprendre rapidement quelle est la façon de se comporter. Il ne faut pas laisser un autre Etat nous définir, c'est nous qui devons nous prendre en main», a dit l'ex-député de Lévis.

Pour sa part, Eric Caire est en faveur d'une «Charte de la laïcité» afin de dissiper toute ambiguïté.

Comme ses vis-à-vis Lévesque et Taillon, le député de La Peltrie prédit que le projet de loi 16 «ne règlera rien».

«C'est un amas de bonnes intentions, mais ce sont encore le chauffeur d'autobus, le fonctionnaire ou l'administrateur public qui devront interpréter ce que veut dire le législateur», a-t-il soulevé.

Par manque de courage politique, le gouvernement Charest laisse le Québec baigner dans la confusion en matière d'accommodements des minorités, a accusé M. Caire.

Il est plus que temps, selon lui, de proclamer la préséance de la laïcité de l'Etat et de l'égalité des sexes sur la liberté de pratiquer sa religion.

«L'égalité entre les hommes et les femmes est un droit alors que la pratique religieuse est une liberté. Et la liberté s'arrête où le droit commence», a fait valoir M. Caire, qui est donné favori pour l'emporter lors du congrès au leadership, le 18 octobre..

L'Action démocratique du Québec se retrouve en terrain connu avec la reprise du débat sur les accommodements raisonnables.

En 2006, l'ancien chef Mario Dumont avait propulsé son parti aux premières loges de l'actualité en dénonçant une série d'accommodements «déraisonnables» à ses yeux

Le dernier droit à l'ADQ


(Source:Le Soleil)
Éditorial de Gilbert Lavoie


(Québec) Il n'y a pas de congé cette semaine pour les candidats à la succession de Mario Dumont. Rien n'est acquis dans cette course, pour la bonne raison qu'il est fort probable que le gagnant n'obtiendra la majorité requise qu'avec le deuxième choix manifesté par les membres en règle. Les militants ne voteront qu'une fois, mais ils devront inscrire un deuxième choix au cas où personne n'obtienne la majorité requise au premier tour. Si tel devait être le cas, le candidat ayant recueilli le moins de votes sera retiré de la course. Or, si on se fie aux confidences des organisateurs, il est improbable que ce premier tour accorde une majorité.

Les militants pourront voter à partir de 8 h vendredi matin, jusqu'à 15 h dimanche. Environ 13 600 personnes pourront participer à cette élection. Elles voteront par téléphone en déclinant un NIP que leur a fait parvenir le parti et en déboursant 1 $, comme dans les émissions de télé éalité. Les trois candidats auront accès par informatique au cheminement de ce vote en temps réel. Ils sauront donc lesquels de leurs militants n'ont pas encore voté et pourront travailler pour faire sortir le vote.

Dès 15 h et quelques secondes, dimanche, le parti aura les résultats. Si personne n'a la majorité requise, on sera en mesure de connaître le deuxième choix des militants dans les moments qui suivront. Le parti attendra tout de même une petite heure, le temps de créer un suspense en fonction des bulletins de nouvelles.

Et s'il y avait égalité au deuxième tour? Les dirigeants du parti ont discuté de cette possibilité avec les candidats au cours des derniers jours. Une option serait que le gagnant soit le candidat qui avait le plus de votes au premier tour.

Là où l'affaire se corse, c'est que tout le monde présume que Christian Lévesque sera le deuxième choix des partisans de Gilles Taillon et de Christian Lévesque, en raison de la chicane qui a opposé les deux hommes. M. Lévesque partirait donc gagnant avec l'appui des militants du candidat éliminé s'il survit au premier tour.

L'organisation de M. Lévesque admet que son candidat n'est pas le favori des parieurs sur la ligne de départ, mais soutient que ses appuis sont à la hausse. D'ailleurs, les premiers résultats du sondage organisé à l'émission de Mario Dumont, mardi soir, mettaient Lévesque en avance. C'est après que les candidats eurent été informés de ce sondage que les organisations ont faussé le vote en invitant leurs militants à se manifester.

Tout le monde estime que Taillon et Caire sont en position de tête, mais Christian Lévesque a montré, dès le départ, une organisation beaucoup mieux rodée que celles de ses adversaires. Cette organisation fera-t-elle une différence en fin de semaine prochaine? C'est la question qui hante ses adversaires.

La campagne à la direction de l'ADQ a nécessité des collectes de fonds qui ont permis de recueillir environ 150 000 $. Les trois camps en présence admettent que Gilles Taillon est celui des trois qui a recueilli le plus de dons, soit près de 100 000 $. Comment expliquer une telle situation? Ses adversaires soutiennent que des adéquistes influents ont aidé M. Taillon en qui ils ne voient qu'un leader de transition. Le but serait de choisir un autre chef plus doué sur les tribunes publiques à l'approche de la campagne électorale.

Et si c'était Gérard Deltell? Après tout, le député de Chauveau a décidé de ne pas prendre position en faveur d'un candidat afin de mieux contribuer à réconcilier les clans après l'élection du nouveau chef. Peut-être qu'au fond, il se garde ainsi en réserve de la République...

lundi 12 octobre 2009

ADQ: nouvel appui pour Christian Lévesque

(Source:Le Soleil)

(Québec) À moins d'une semaine du couronnement d'un nouveau chef de l'Action démocratique du Québec (ADQ), le candidat à la chefferie Christian Lévesque vient de recevoir l'appui du vice-président du parti, Michel C. Morin.
M.Morin a été élu vice-président de l'ADQ en 2007, puis réélu en mars 2008. Il est également membre du groupe Avenir-Québec, dirigé par Me Jean Allaire, qui a publié son rapport la semaine dernière.
Jusqu'à maintenant, les appuis de Christian Lévesque se retrouvaient surtout chez d'anciens députés adéquistes, défaits lors de la dernière élection. Pour expliquer son appui à M. Lévesque, le vice-président de l'ADQ mentionne que celui-ci a été le seul à éviter de participer à une guerre fratricide au sein du parti.
L'élection du nouveau chef de l'ADQ se fait par vote téléphonique, de vendredi à dimanche prochain. Le résultat sera annoncé dimanche, lors du congrès à la chefferie, qui se tient à Québec.