dimanche 31 mai 2009

Entrevue de Gerard Deltell et Janvier Grondin



Gérard Deltell et Janvier Grondin sont en entrevue au ''Québec d'abord'' avec Isabelle Maréchal.
Pour entendre cliquez sur le logo:

samedi 30 mai 2009

ADQ: le successeur de Mario Dumont pourrait être Gérard Deltell

( Source TQS)


QUEBEC - Le successeur de Mario Dumont à la tête de l'Action démocratique sera connu le 4 ou le 18 octobre, et parmi les candidats au poste pourrait figurer le nom de Gérard Deltell.

Le député de Chauveau dit subir de plus en plus de pression pour tenter sa chance, et semble avoir de moins en moins envie d'y résister. Il deviendrait alors le quatrième aspirant au poste de chef de cette formation politique en pleine crise d'identité, après avoir failli être rayée de la carte lors des dernières élections générales de décembre 2008.

Les candidats potentiels doivent accélérer leur réflexion car ils devront vraisemblablement avoir annoncé leurs couleurs et bâti une équipe avant la fin juillet, selon le nouvel échéancier du parti, qui tient ce week-end à Québec son 20e conseil général.

L'ancien chef, Mario Dumont, s'est présenté sur les lieux en fin d'après-midi, tout sourire, en disant ne nourrir aucun regret d'avoir troqué la vie politique pour un poste d'animateur à TQS.

Il semble se dégager un consensus au sein du parti sur l'opportunité de devancer au début de l'automne l'élection du chef, d'abord fixée à février 2010 par le comité exécutif de l'ADQ.

La proposition de devancer l'échéance devrait être entérinée sans problème par les militants dimanche matin. Ce scénario réjouit d'ailleurs le meneur dans la course, Gilles Taillon, l'ex-numéro deux du parti défait aux dernières élections, qui dit souhaiter une course de courte durée.

Samedi matin, il a fait son entrée au conseil général visiblement confiant d'être en bonne position pour prendre les rênes de l'ADQ, après avoir pris connaissance d'un sondage qui le donne gagnant. "La position du meneur est une position qui est toujours embêtante, parce que les gens ont toujours le goût de tirer sur le meneur, mais je vis bien avec ça", a-t-il dit, en point de presse.

A l'heure actuelle, il n'y a aucune femme sur les rangs, ni aucun candidat de l'extérieur du parti, fondé il y a 15 ans par Mario Dumont et Jean Allaire. Dans les corridors, certains, dont l'ex-leader parlementaire de l'opposition adéquiste, Sébastien Proulx, défait lui aussi en décembre dernier, ont d'ailleurs déploré le fait que personne en dehors du sérail adéquiste ne se soit encore montré intéressé à guider la formation de centre-droit. "A mon avis, s'il y avait des gens de l'extérieur, cela ferait en sorte qu'on aurait quelqu'un qui vient insuffler quelque chose de différent. On aurait une couleur qui est différente", a-t-il indiqué.

Faute de la perle rare venue de l'extérieur, M. Proulx se rabattra sur Gilles Taillon, "celui qui se démarque le mieux". Jusqu'à présent, seulement deux autres candidats ont officiellement annoncé leur intention de briguer la succession de M. Dumont, soit le député de La Peltrie, Eric Caire, et l'ex-député de Lévis, Christian Lévesque.

Devant les journalistes, Mario Dumont s'est montré satisfait de la tournure prise par la course au leadership, en disant que ceux intéressés à lui succéder étaient de haut calibre. "Ce qui m'aurait déçu franchement, c'est s'il n'y avait pas eu de course", a-t-il dit, jugeant que tout était en place pour susciter l'intérêt de la population. Interrogé sur la possible candidature de Gérard Deltell, il a dit que c'était "un communicateur naturel".

Jusqu'à maintenant, le député Deltell avait toujours rejeté avec énergie l'idée d'ajouter son nom à la liste des aspirants. Mais samedi son discours était différent. Il dit faire l'objet de pressions insistantes de "tous les horizons", dont celle du député de Beauce-Nord, Janvier Grondin, qui a soutenu que toute la Beauce était "derrière lui". L'ex-journaliste de TQS dit qu'il ne se présentera "pas nécessairement", mais ne ferme plus la porte à double tour. Il doit annoncer sa décision la semaine prochaine, selon M. Grondin.

De son côté, le député Eric Caire, qui mène jusqu'à maintenant une campagne plutôt discrète, passera à une vitesse accélérée à compter de cette semaine, alors qu'il annoncera ses priorités d'actions le 4 juin, tout en rendant publics de nouveaux appuis à sa candidature.

Les 350 militants adéquistes présents à Québec, qui se réunissent pour la première fois depuis la défaite de l'automne et le départ de leur chef, veulent profiter du week-end pour recentrer le parti sur les valeurs qui ont fait sa force.

Samedi soir, les adéquistes rendent hommage à leur ancien chef, Mario Dumont, au cours d'une fête tenue à huis clos.

mardi 26 mai 2009

ADQ: Myriam Taschereau ne sera pas de la course

Source:



QUÉBEC -- Faute d’appuis, l’ex-candidate conservatrice Myriam Taschereau ne participera finalement pas à la course à la direction de l’ADQ.
D’après plusieurs sources, Mme Taschereau a annoncé cette décision lundi soir à l’organisateur adéquiste Éric Vachon et au député de Beauce-Nord, Janvier Grondin. D’après ce qu’on nous a raconté, à l’exception du soutien financier du sénateur fédéral Léo Housakos, qui lui était acquis, Mme Taschereau n’aurait trouvé que bien peu de gens pour travailler à sa campagne.

Jointe par RueFrontenac.com, Mme Taschereau, 38 ans, n’a pas nié la nouvelle, se contentant de dire qu’elle ferait connaître sa décision au terme du conseil général de l’ADQ, cette fin de semaine, à Québec.

Rappelons que Mme Taschereau s’est présentée sous la bannière conservatrice dans la circonscription de Québec aux dernières élections fédérales. Battue par la bloquiste Christiane Gagnon, elle avait ensuite obtenu un emploi au service des communications du premier ministre Stephen Harper.

Mme Taschereau a cependant dû démissionner de ce poste lorsque son intérêt pour la course à la direction de l’ADQ s’est ébruité, il y a quelques semaines. Elle nous a confirmé, mardi, que les ponts étaient définitivement coupés avec le bureau de M. Harper, mais qu‘elle n‘avait aucun regret puisque « peu importe (sa) décision, cela la rapprocherait de (sa) famille».

Pour l'instant, seuls les ex-députés Gilles Taillon et Christian Lévesque, de même que l'actuel député Éric Caire, sont candidats à la succession de Mario Dumont. Le conseil général de l'ADQ doit confirmer les règles de la course à la direction.

Sondage: Gilles Taillon favori pour diriger l'ADQ

(Publié par : Geneviève Allard,Branchez-vous.com)

Un sondage CROP réalisé pour le compte de l'Action démocratique du Québec (ADQ) révèle que Gilles Taillon est le candidat préféré des Québécois pour diriger le parti en quête d'un chef depuis le départ de Mario Dumont.

Gilles Taillon obtient 21%, Éric Caire 10%, Myriam Taschereau 4%, et Christian Lévesque 3%.
Notons que 12% des répondants ont dit qu'ils ne préféraient aucun candidat et que 50% ont dit qu'ils ne savaient pas ou ont refusé de répondre.

Fait étonnant, 29% des répondants ont dit qu'ils voteraient pour l'ADQ si le parti avait un chef, un résultat qui tranche avec le sondage dont nous faisions état hier et qui donnait 8% à l'ADQ après répartition des indécis.

Dans ce sondage CROP, les libéraux récoltent 23% des appuis et les péquistes, 31%.

Le coup de sonde a été effectué auprès de 1000 répondants la semaine dernière.

vendredi 22 mai 2009

Débat à Dutrizac le midi

Débat entre Gilles Taillon, Christian Lévesque et Éric Caire.Pour écoute cliquez le logo:

mercredi 20 mai 2009

Entrevue de Gilles Taillon avec Gilles Parent

On peut entendre Gilles Taillon dans l'émission du retour au 93.3 FM Québec. Pour écouter, cliquer sur l'image:

dimanche 17 mai 2009

Éric Caire, l'ambitieux

Article de Malorie Beauchemin ,La Presse



Québec, 29 novembre 2008. En pleine campagne électorale québécoise, Éric Caire, député de La Peltrie, livre un bref discours dans sa circonscription, avant d'inviter le chef de l'ADQ, Mario Dumont, à s'adresser aux militants. Son ton est alors vif, sa présence imposante, son charisme manifeste. Tellement qu'un collègue journaliste d'un quotidien anglophone, peu habitué à la colline parlementaire de Québec, me glisse à l'oreille : « Est-ce que c'est lui, le prochain chef de l'ADQ ? »

C'était un peu après la mi-campagne. L'ADQ périclitait, - à 12 % dans les sondages - et déjà, le départ possible du chef était sur toutes les lèvres. Ce n'est pas un hasard si, dès l'annonce du départ de Mario Dumont, les micros se sont tournés vers le député de La Peltrie. Des 40 adéquistes qui ont entouré le chef de l'opposition officielle à l'Assemblée nationale pendant 18 mois, Caire a été de loin celui qui s'est fait le plus rapidement remarquer.

Pendant plus d'un an, en chambre, il a tenu tête à un des ministres les plus solides du gouvernement Charest, Philippe Couillard, même si, de son propre aveu, l'adéquiste ne connaissait rien en santé.

« Je n'ai pas peur de m'entourer de gens qui ont les compétences dont j'ai besoin pour mener à bien les projets, explique le principal intéressé. Je pense avoir fait la démonstration que je suis capable de maîtriser assez rapidement des dossiers complexes. »

Militant depuis 10 ans dans le parti de Mario Dumont, Éric Caire représente l'adéquiste type : 43 ans, père de famille (il attend un quatrième enfant en juin), informaticien, politicien de terrain. Même sa conjointe, Marie-Ève Lemay, travaillait pour l'ADQ, jusqu'à la débâcle électorale de 2008.
Après une tentative « symbolique » comme candidat indépendant à la mairie de L'Ancienne-Lorette, en 2001, il se présente sous la bannière adéquiste dans La Peltrie, à Québec, en 2003.

En tête des sondages quelques mois auparavant, l'ADQ mort la poussière au fil d'arrivée, avec seulement quatre députés, dont le chef. Après cet échec cuisant, « il a été de ceux qui ont blâmé l'entourage immédiat de Mario Dumont, estimant qu'il avait été mal conseillé », révèle une source adéquiste, autrefois proche de l'ex-chef du parti.

Profondément déçu, Caire se lance dans une tournée du Québec pour comprendre ce qui s'est passé. Un exercice qui a été profitable, selon lui.

« Je pense que les leçons de 2003 nous ont menés à 2007, où on a eu une campagne bien structurée, sur les bons objectifs », soutient le député, n'hésitant pas à s'attribuer une part du mérite.

Arrive un deuxième scrutin en 20 mois, qui tourne au vinaigre pour les adéquistes. Puis, le départ, soudain, du cofondateur du parti.

« Je ne l'ai pas vu venir. Ça a été tout un choc », dit Éric Caire. Pragmatique, rationnel, il retombe rapidement sur ses pieds. Après consultation auprès de son entourage - conciliation travail-famille oblige -, il se lance dans la course. Mais sa campagne ne part pas du bon pied. Moins de 24 heures après avoir présenté son attaché de presse aux journalistes, il doit le congédier, après la diffusion d'un communiqué bourré de fautes.

Richard Merlini, ancien député adéquiste de Chambly qui copréside sa campagne, estime que la page est tournée et décrit son candidat comme persévérant, rigoureux et cohérent.

« On nous reprochait souvent, quand on était l'opposition officielle, d'être des girouettes. La question ne se posera pas avec Éric Caire », croit M. Merlini, qui partage la tâche avec l'ancien député de Berthier, François Benjamin.

Le choix des coprésidents de sa campagne n'est pas irréfléchi : en plus de provenir tous deux de régions hors de Québec, Merlini représente l'aile fédéraliste dans le parti, Benjamin a plutôt un passé souverainiste.

« Pour moi c'était important. Il faut qu'on incarne ce que c'est l'autonomie, conclut le candidat à la direction. Il va falloir que l'autonomie devienne un terrain d'atterrissage pour les fédéralistes nationalistes et pour les souverainistes qui pensent que le Canada, c'est quand même pas le tiers-monde. »

Fiche signalétique

Nom : Éric Caire

Âge : 43 ans, père de quatre enfants

Parcours : informaticien, milite à l'ADQ depuis 10 ans, candidat en 2003, élu en 2007, réélu en 2008.

Attachement à l'ADQ : « L'ADQ, c'est un parti qui a cette capacité à se renouveler, amener des nouvelles idées et aborder des sujets qu'on n'aborde pas en politique généralement. »

Principale qualité : grand communicateur, il a l'avantage d'être le seul élu dans la course.

Principal handicap : peu de liens avec le monde des affaires

vendredi 15 mai 2009

ADQ :Des appuis pour Christian Lévesque

Source:
Cinq ex-députés de la Montérégie et la Mauricie ont manifesté leur appui à Christian Lévesque comme candidat à la chefferie de l'ADQ, mais il faudra attendre après le Conseil général du 30 mai pour connaître son programme.

M. Lévesque a reçu l'appui des ex-députés adéquistes Éric Charbonneau, de Johnson; Jean Damphousse, de Maskinongé; Claude L'Écuyer, de Saint-Hyacinthe; Albert de Martin, de Huntingdon, et Monique Roy-Verville, de La Prairie. Tous l'ont décrit comme une personne d'équipe, accessible, qui a la jeunesse et l'énergie nécessaires pour diriger l'ADQ.

Aucun candidat de la région de Québec n'était présent au Cercle de la Garnison, où M. Lévesque a rencontré les médias, mais il a fait savoir «qu'il y aurait d'autres annonces au cours des prochaines semaines.»

Programme de l'ADQ

Rappelant différentes mesures du programme de l'ADQ qu'il entend ramener s'il est élu chef du parti, M. Lévesque a parlé du remplacement de la carte d'assurance-maladie par une carte paiement et de l'envoi d'un état de compte aux citoyens qui reçoivent des soins de santé, des mesures qui permettraient selon lui de responsabiliser les gens. Il a rappelé les trois choix qui seraient offerts pour la garde des enfants, dont celui d'offrir un montant aux parents qui choisissent de demeurer à domicile.

M. Lévesque a l'intention d'appuyer «tout ce qui peut attirer l'oeil sur le Québec», notamment l'Exposition universelle à Montréal. Il n'entend pas abolir les commissions scolaires, mais plutôt revoir l'ensemble du système d'éducation pour l'adapter à la réalité d'aujourd'hui.

jeudi 14 mai 2009

ADQ :Myriam Taschereau serait candidate


(Source: Radio-Canada )

La candidature de Myriam Taschereau dans la course à la direction de l'Action démocratique du Québec (ADQ) ne semble plus faire de doute.

La candidate conservatrice défaite dans la circonscription de Québec a démissionné de ses fonctions au sein de l'équipe des communications de Stephen Harper à la suite des rumeurs persistantes sur son éventuelle candidature dans la course à la direction de l'ADQ.

Mme Taschereau refuse toutefois de faire connaître ses intentions. Elle affirme qu'elle ne donnera aucune entrevue avant le conseil général de l'ADQ à la fin mai pour ne pas faire ombrage, dit-elle, à l'hommage qui sera donné à Mario Dumont.

Aux dernières élections fédérales, Myriam Taschereau a été battue par la bloquiste Christiane Gagnon.