lundi 31 août 2009

Direction de l'ADQ: Lévesque lance sa campagne dans la tourmente


(Source: Le Soleil )
(Québec) Le lancement lundi de la campagne de Christian Lévesque à la direction de l'Action démocratique du Québec a été marqué par les rumeurs de démission de son directeur de campagne, René Therrien, aux prises avec des ennuis de santé.

M. Lévesque et M. Therrien ont tenté de minimiser leurs différends au sujet du soutien accordé par M. Lévesque au controversé Jean-François Plante, pour lequel il a recueilli des signatures et dont la candidature a été rejetée.

Talonné par un journaliste qui insistait pour savoir s'il comptait rester en poste, René Therrien a soutenu que les rumeurs entourant sa démission étaient «de la désinformation» et qu'il allait continuer de soutenir Christian Lévesque. «Des gens veulent détourner le message», a répondu à ce sujet un Christian Lévesque courroucé, qui dit souhaiter un retour à un débat de fond. «Si nous avons soutenu M. Plante, c'est que nous voulions un débat où toutes les idées sont représentées», a-t-il expliqué.

L'ex-député de Lévis a tenté de se démarquer de son grand rival Éric Caire, qu'il considère très proche de Jean-François Plante sous certains aspects. «Ses positions [en parlant de Caire] le situent nettement du côté droit.»

Décidément, les vives tensions entre les deux grands rivaux ne semblent pas s'apaiser.

Droits de scolarité

Dans une copie d'une lettre lapidaire qu'il a fait parvenir à Éric Caire et remise aux journalistes présents, Christian Lévesque critique sévèrement son adversaire au sujet de son projet d'augmenter substantiellement les droits de scolarité universitaire. «Je sais que tu es convaincu de la justesse de ta position et que, dans ces cas, tu n'écoutes plus personne. Tu restes campé sur tes positions [...]»

Selon M. Lévesque, augmenter les droits de scolarité «ne fera qu'augmenter la fracture sociale entre les riches et les pauvres».

Le candidat à la direction de l'ADQ s'efforce depuis quelque temps de se démarquer des éléments les plus à droite du parti. M. Lévesque s'est défini lundi comme un homme de centre droit. Il a participé au défilé de la fierté gaie à Montréal en août et il se dit partisan d'une économie «prospère et solidaire».

«Il est important d'amener de la responsabilité dans la gestion et dans l'économie, mais aux niveaux culturel et social, on doit s'entraider.»

L'ex-député de Lévis est revenu sur le droit de choisir en santé et en éducation. «Je crois en un système de santé mixte.» Pour mettre fin au sous-financement universitaire, M. Lévesque propose non pas une augmentation radicale des droits de scolarité, mais l'établissement d'une distinction entre les universités d'État, appartenant au réseau de l'Université du Québec, où les droits de scolarité seraient indexés au coût de la vie, et les «universités semi-privées, qui pourront fixer des frais plus élevés».

Christian Lévesque propose aussi de fixer des redevances sur l'eau «en fonction du volume extrait à des fins commerciales».

Véhicule de chef de parti

Enfin, M. Lévesque a présenté son véhicule de campagne, qui avait toutes les allures d'un véhicule de chef de parti. Le candidat, qui entend faire la tournée de toutes les régions du Québec au cours des prochaines semaines, en a profité pour mettre de l'avant ses préoccupations environnementales. «Nous avons acheté des crédits de carbone. Ce sera la première tournée carboneutre. Nous voulons réduire au minimum les émissions de CO2 durant la tournée.»

samedi 29 août 2009

Lettre ouverte de Christian Lévesque à Éric Caire


(Source: CNW Telbec)
La hausse des frais de scolarité que tu proposes privera bien des jeunes d’avenir et d’espoir


Éric,
Ta proposition de hausser, substantiellement, les frais de scolarité n’est pas appropriée et nuira, non seulement à l’Action démocratique du Québec, mais au Québec tout entier. Je sais que tu es convaincu de la justesse de ta position et que, dans ces cas, tu n’écoutes plus personne. Tu restes campé sur tes positions, tout en faisant valoir que ton intransigeance est du courage politique. Ce n’en est pas et ta proposition n’est pas dans l’intérêt supérieur du Québec.
La hausse des frais de scolarité que tu proposes ne fera qu’augmenter la fracture sociale entre les riches et les pauvres sur le dos des jeunes qui ne sont pas encore en mesure d’assumer leurs choix. Cela ne fera pas décroître le fléau du décrochage scolaire et n’encouragera certainement pas l’accessibilité à l’éducation supérieure. Moi, je ne veux pas d’une société où les chances dans la vie se mesurent uniquement à la richesse des parents.
Ce que l’Équipe Lévesque propose, c’est de mettre un terme au sous-financement des universités et de nos écoles techniques supérieures, en faisant la distinction entre les universités d’État (le réseau de l’Université du Québec) - où les frais de scolarité seront indexés au coût de la vie - et les universités semi-privées qui pourront, quant à elles, proposer des frais de scolarité plus élevés. Cela est conforme à notre philosophie adéquiste. Aux États-Unis, par exemple, il y a des universités d’État qui coexistent avec de multiples universités privées qui sont libres d’imposer les frais de scolarité de leur choix. Cela devrait nous inspirer surtout lorsqu’on prétend, comme tu le fais, s’inspirer de ce qui se fait ailleurs.
L’ADQ doit être le parti de la famille et celui de la classe moyenne. Ce que les Québécois veulent, c’est de ne pas travailler uniquement pour payer les taxes, les impôts et les tarifs de l’État. Ils veulent vivre aussi dans une société où les soins de santé sont accessibles et de bonne qualité, le système d’éducation accessible et performant et les infrastructures sécuritaires.
Est-ce que tu sais qu’à la Commission scolaire de Montréal, 60% des élèves n’obtiennent pas leurs diplômes d’études secondaires à l’intérieur de la période normale de cinq ans et que 42% des élèves vivent dans une famille à faible revenu? En ce qui a trait aux frais de scolarité, tu invoques l’argument de rejoindre la moyenne des États américains et des provinces canadiennes qui nous entourent, mais tu oublies que nous ne sommes pas dans la moyenne de la richesse. Le Québec est une des sociétés les plus pauvres, mais aurait des frais de scolarité dans la moyenne. Car c’est ce que tu proposes : une hausse draconienne des frais de scolarité.
Ce que tu oublies, Éric, c’est que l’éducation n’est pas seulement une richesse individuelle mais elle est aussi une richesse collective. Les nations les plus éduquées sont les plus riches et les plus performantes économiquement, et socialement. C’est ce qui nous permettra, dans une économie du savoir, de tirer notre épingle du jeu. Voilà pourquoi l’éducation devrait être une priorité nationale et un investissement assumé par tous.
Lors du débat de dimanche, tu m’as pointé du doigt, avec arrogance et certitude, en me disant «Tu vas taxer davantage le travailleur pour financer les études», et ensuite tu m’as dit «Pourquoi est-ce que je paierais pour tes enfants?» Et bien, mon cher Éric, le travailleur contribue, à la mesure de ses moyens c’est-à-dire de son revenu, aux impôts qui permettront à ses enfants d’aller à l’université ou aux études techniques supérieures. Il le fera d’autant plus qu’il sait qu’il ne pourrait pas le faire seul. Chacun contribue selon ses moyens.
Les parents veulent un avenir pour leurs enfants. C’est ce que je m’engage à leur donner. Tu vois, je n’ai pas encore d’enfants mais je pense à tous ceux qui grandissent, actuellement, au Québec. Ils doivent grandir dans l’espoir d’une vie meilleure chez nous. Ils doivent grandir avec la certitude qu’ils ne commenceront pas dans la vie endettés jusqu’au point de décrochage. C’est ma conviction. Et c’est celle – j’en suis sûr – d’une grande majorité d’adéquistes et de Québécois pour qui l’éducation n’est pas d’abord et avant tout un bien privé.
Sincèrement.
Christian Lévesque

Le cirque à l'ADQ


(Article de Gilbert Lavoie, Le Soleil)

Tels des gamins qui se lancent de la boue, les candidats à la direction de l'ADQ se sont accusés de manigances dans la course aux 1000 signatures exigées pour se qualifier. C'est une tempête dans un verre d'eau. En fait, les candidats Taillon, Caire et Lévesque et leurs organisateurs ont signé les bulletins de présentation de leurs adversaires au départ. C'était un geste normal entre membres d'une même famille qui reconnaissaient ainsi l'intérêt du parti à offrir une véritable compétition aux Québécois. Ils ont agi de la même manière aux rencontres avec les exécutifs régionaux à Montréal, Lévis, Rivière-du-Loup et Cabano pendant l'été. La plupart des quelque 20 ou 25 militants qui assistaient à ces rencontres ont signé les bulletins de tous les candidats. Pour le reste, chacun a vendu ses cartes de membre et recueilli les signatures comme cela se fait normalement. C'est l'aide accordée à Jean-François Plante par Christian Lévesque pour une soixantaine de signatures qui a fait controverse. Joint hier, Lévesque a expliqué qu'il trouvait souhaitable que Plante, qui représente une droite bien réelle à l'ADQ, soit sur les rangs pour enrichir la discussion.

Sa démarche portait à équivoque, mais donnons-lui raison sur le fond. S'il y a vraiment une droite bébête et sexiste au sein de ce parti, il est préférable de l'entendre en public au lieu de la voir agir en coulisses. Pour le reste, la querelle de cette semaine n'a pas redoré le blason de l'ADQ. Et pendant ce temps, Gérard Deltell continuait à démontrer son sérieux hier à Montréal, en faisant son travail de critique à l'éducation. Avis aux intéressés...

vendredi 28 août 2009

Stéphane Gendron commente la course à la chefferie!

Gildor Roy discute avec Stéphane Gendron. Pour écouter, cliquez sur l'image:

ADQ: crêpage de chignon entre candidats

La course à la direction de l'Action démocratique du Québec a viré à la foire d'empoigne, hier, alors que le candidat Christian Lévesque a été durement attaqué par ses deux rivaux, qui ont dénoncé ses propos «farfelus» et «ridicules».

C'est M. Lévesque lui-même qui a mis le feu aux poudres en matinée sur les ondes de RDI, en entrevue avec Simon Durivage, en déclarant que son équipe avait aidé tous ses adversaires à faire le plein de signatures. La veille, Radio-Canada avait révélé que l'équipe de M. Lévesque avait conclu une entente secrète avec le candidat controversé Jean-François Plante pour l'aider à obtenir des signatures de membres dans au moins deux régions. Ce dernier a finalement été exclu de la course après un nouveau dépouillement - il devait obtenir au moins 1000 signatures, avec un minimum de 60 signatures dans 12 régions du Québec.Hier, à l'émission RDI en direct, Christian Lévesque en a rajouté : «J'ai aidé aussi M. Caire ; j'ai aidé aussi M. Taillon. M. Caire a reçu beaucoup de signatures de notre équipe, M. Taillon aussi. Et M. Caire et M. Taillon ont aussi donné des signatures à ma candidature pour qu'il y ait un débat lors de la course à la direction.»

La déclaration a fait bondir ses rivaux, qui ont sommé M. Lévesque de se rétracter. «C'est complètement ridicule, a rétorqué François Bonnardel, député de Shefford et président de la campagne de Gilles Taillon. C'est comme si on travaillait tous main dans la main dans la course à la direction. Voyons donc. On a une course à gagner, on a des nouveaux membres à aller chercher.»

Selon M. Bonnardel, la déclaration de Christian Lévesque laisse croire que les responsables des équipes «s'échangeaient les feuilles» contenant les signatures d'appui des membres. «C'est ridicule», a-t-il répété.

Même ton scandalisé du côté de l'équipe d'Éric Caire, alors que le coprésident de la campagne, Richard Merlini, a dénoncé les «fausses allégations» de M. Lévesque. «Il doit se rétracter, a dit l'ex-député de Chambly. Ses propos dénaturent la course même. C'est aussi farfelu que de voir, par exemple, à la course NASCAR en fin de semaine, Jacques Villeneuve dire à Patrick Carpentier : «Arrête à mon garage, je vais te prêter de l'essence et des mécaniciens...»»

Les deux organisateurs conviennent que des membres ont probablement signé pour plus d'un candidat. Des activités rassemblant les quatre candidats et permettant à tous de faire le plein de signatures ont d'ailleurs été tenues dans plusieurs régions. On reconnaît même que certains membres d'une équipe ont signé pour un rival. «Pour la démocratie, tout le monde pouvait signer la candidature des autres candidats, a dit M. Bonnardel. Moi, je pouvais signer la candidature de M. Caire, de M. Lévesque, de M. Plante, si je le désirais, mais je ne me promenais pas dans les activités avec les feuilles des autres candidats pour ramasser des signatures.»

Christian Lévesque, lui, semblait plutôt estomaqué par l'ampleur de la réaction à ses propos. «Je n'ai pas compris la tournure que ç'a pris. C'était dans un but d'entraide. On fait tous partie de la même famille. C'est une collaboration de bon aloi.»

Il affirme pouvoir divulguer une liste d'activités dans plusieurs régions «où tout le monde a signé pour tout le monde». «Dans mon équipe, c'était clair, tout le monde pouvait signer les candidatures des autres. Éric Caire, M. Taillon, M. Bonnardel, ils ont tous signé ma candidature.»

Selon lui, le fait pour un membre d'offrir sa signature à un candidat ne révèle en rien sa préférence - d'où la possibilité de signer pour plusieurs personnes. «Le but n'est pas de dire qu'on est derrière un candidat, mais qu'on estime que cette personne-là a les qualités qu'il faut pour au moins débattre des idées.»

Il déplore les attaques dont il a été la cible hier, estimant qu'«une lutte pour la direction, ce n'est pas une guerre. On n'est pas devenus du jour au lendemain des ennemis. J'y vois la chance de présenter nos idées, mais après ça, il faut travailler ensemble.»

jeudi 27 août 2009

Gilles Taillon veut revenir au programme de 2007

Source:

De passage dans l'Outaouais, hier, en vue de la course à la direction de l'ADQ qui aura lieu le 18 octobre, Gilles Taillon, a insisté sur l'importance pour son parti, de revenir aux valeurs qu'il défendait en 2007.

« Je me sens à l'aise dans cette vision car j'ai participé à son élaboration au sein du parti. De plus, j'ai tenu des focus groups (discussions avec des citoyens) et je sais que ces valeurs sont partagées par de nombreuses personnes. Il faut aller reconquérir les électeurs qui nous avaient appuyé en 2007 mais qui ne sont pas allés voter en 2008. On a évalué que 700 000 électeurs qui nous avaient appuyé en 2007 sont restés chez eux, aux élections de décembre dernier. Ces votes ne sont pas allés aux libéraux ou aux péquistes mais les électeurs étaient déçus du fait qu'en devenant l'opposition officielle, notre parti se soit éloigné de sa philosophie », a déclaré M. Taillon.

« Diminuer la bureaucratie »

À son avis, le gouvernement du Québec doit réduire ses dépenses, sauf en santé et en éducation. Il doit surtout couper dans les programmes non-essentiels et éliminer les subventions aux entreprises.

« En santé, il faut réduire la bureaucratie et abolir les organismes paragouvernementaux inutiles, comme les agences de santé. Tous les pays industrialisés sont aux prises avec une hausse des coûts et le vieillissement de la population mais ceux qui ont le mieux réussi à réduire les coûts, ont diminué la bureaucratie », a-t-il ajouté.

Le candidat à la succession de Mario Dumont croit aussi qu'il faut des mesures spéciales pour contrer la pénurie de personnel médical en Outaouais, notamment en versant de meilleurs salaires aux infirmières afin de contrer l'exode vers l'Ontario. À son avis, le privé a un rôle complémentaire à jouer dans l'offre de services de santé.

Papineau

M. Taillon, qui fut député de Chauveau (dans la région de Québec) durant un peu plus d'un an, a mordu la poussière dans le comté de Chapleau aux élections de décembre dernier. Malgré cette défaite il a encore l'intention de se présenter dans l'Outaouais puisqu'il habite à Val-des-Monts avec sa femme.

Il veut donc affronter le libéral Norman MacMillan dans le comté de Papineau aux prochaines élections provinciales qui auront lieu en 2012 ou en 2013. Il pourrait donc devenir chef de l'ADQ sans détenir de siège à l'Assemblée nationale.

« Ce n'est pas un problème. René Lévesque, Robert Bourassa et Jacques Parizeau l'ont fait et ça ne les a pas empêchés de devenir (ou redevenir) premier ministre du Québec. C'est même un avantage pour reconstruire un parti politique. Par contre si une élection partielle a lieu dans un comté de l'Outaouais ou dans une région limitrophe comme les Laurentides, je pourrais poser ma candidature », a expliqué M. Taillon.

Gilles Taillon a aussi commenté l'exclusion d'un de ses adversaires dans cette course, Jean-François Plante. « C'est la décision du comité électoral et nous devons tous nous conformer aux règles », a-t-il indiqué.

Christian Lévesque se défend d'avoir magouillé



Christian Lévesque s’indigne qu’on l’accuse d’avoir œuvré dans l’ombre pour faire accepter la candidature de Jean-François Plante à la direction de l’Action démocratique du Québec.

Selon M. Lévesque, il y avait une entente implicite très claire entre les candidats et les organisateurs, que tous permettraient la signature multiple des membres aux divers candidats.

«Moi-même, j’ai signé le bulletin des autres candidats et Gilles Taillon et Éric Caire notamment, ont signé mon bulletin», affirme M. Lévesque.

Il ajoute que cette pratique traduit simplement l’appui à une candidature.

«Je n’ai pas donné des signatures à M. Plante. Il m’a simplement fourni des feuilles vierges appuyant sa candidature et nos militants, une fois mon propre bulletin de candidature déposé en bonne et due forme, ont recueilli de nouvelles signatures pour Jean-François Plante.»

Selon lui, entre 50 et 80 signatures auraient été recueillies de cette façon.

Aucun secret

Christian Lévesque se défend d’une entente secrète entre lui et Jean-François Plante. «Je lui ai dit être disposé à signer son bulletin à la condition que sa candidature permette de débattre dignement de nos idées», déclare le politicien.

«J’aurais dû demander cet engagement plutôt à Éric Caire», dit Christian Lévesque.

Les membres de l’Action démocratique du Québec feront connaître le nom de leur nouveau chef le 18 octobre.

Éditorial de Pierre Jury:Querelle intestine au sein de l'ADQ

Source:

Ils sont par moments laborieux, les lendemains de l'époque Mario Dumont au sein de l'Action démocratique du Québec. Quand un homme a mené un parti aussi longtemps et de façon aussi unanime que M. Dumont, il fallait un peu s'attendre à ce que la succession soit par moment chaotique.

Quatre candidats sont sur les rangs : Éric Caire, Christian Lévesque, Jean-François Plante et Gilles Taillon, (Alors que le parti n'a que peu de racines en Outaouais, il est étonnant de constater que deux des quatre ont des liens avec la région. M. Taillon habite en Outaouais et il s'est présenté aux dernières élections provinciales dans la circonscription de Chapleau, perdant aux mains de la recrue libérale Marc Carrière. Et M. Plante est depuis peu l'animateur matinal de TAG 96,5 Radio X Gatineau-Ottawa.)

Parti clairement affiché à droite, c'est du flanc encore plus à droite qu'est venue la tempête, cette semaine, concernant la candidature de Jean-François Plante. Le parti a annoncé, mardi, qu'il était exclu de la course à la direction en raison de « signatures insuffisantes ». Chaque candidat devait amasser 1000 appuis à la grandeur du Québec, ainsi qu'un minimum de 60 dans chacune des 12 régions administratives du parti.

L'ADQ a statué qu'il avait échoué dans cinq des 12 régions.


M. Plante, qui a le verbe facile et les images éloquentes, a lancé avoir été victime de « méthodes douteuses » de la part de certains « apparatchiks » de l'ADQ, nommément son président d'élection, Pierre-Éloi Talbot. Le terme « apparatchik », qui décrit un membre influent du Parti communiste en Union Soviétique, a aujourd'hui pris un sens péjoratif. C'est certainement le sens des paroles de M. Plante, qui voit dans toute cette affaire une manoeuvre de quelques dirigeants de l'ADQ qui tentent de l'écarter de la course en raison de ses positions tranchées. Une révision judiciaire pourrait avoir lieu pour dénouer l'impasse.

Il est certain que M. Plante dérange. Ce n'est pas nouveau. En 2007, Mario Dumont avait écarté Jean-François Plante de l'ADQ en pleine campagne électorale, parce que le candidat dans la circonscription de Deux-Montagnes avait tenu des propos douteux en ondes, entre autres sur la récupération féministe de la tuerie de Polytechnique, survenue en décembre 1989. Dans la présente course, M. Plante défend des valeurs que l'on peut qualifier de libertaires, ou « libertariennes » : liberté et responsabilités des individus, égalité des droits, libre entreprise, baisse des impôts, réduction de la taille de l'État, etc.

Les candidats des franges politiques, à droite comme à gauche - et sur la question nationale au Québec, les purs et durs ainsi que les ultra-fédéralistes - sont rapides à accuser de complot ceux qui sont plus au centre. Ils ont souvent une fibre paranoïaque et, dans le cas présent, il faut reconnaître que l'ADQ ne s'aide pas en usant de motifs bureaucratiques pour rejeter la candidature de Jean-François Plante. La meilleure chose à faire avec des militants de la trempe de M. Plante, c'est de les laisser faire. Cela est parfois difficile au quotidien, alors que le discours public peut s'encrasser de pro­­pos discordants, extrémistes, voire intolérants. On l'a vu en France avec Jean-Marie Le Pen et son parti, le Front national, avec des tendances racistes fortement avouées. On l'a vu aussi en Alle­magne avec une frange nazie aux positions apparentées au Front national, avec une touche de vio­lence en prime. Mais il faut avoir confiance en la démocratie et la sagesse des populations qui n'iront collectivement ni trop loin d'un côté, ni trop loin de l'autre.

Dans le cas qui nous concerne, Le Droit a confiance que les militants de l'ADQ rejetteront naturellement les visées trop drastiques d'un candidat comme Jean-François Plante, si elles devaient remonter à la surface.

En ce sens, l'ADQ ferait bien de s'entendre avec les militants qui appuient M. Plante et qui tentent aujourd'hui de rétablir la crédibilité de sa candidature. À défaut d'un accord, l'animateur de radio pourrait s'avérer une épine sous le pied de l'Action démocratique du Québec en multipliant les accusations qu'il s'éloigne des valeurs de respect et d'ouverture qui ont donné naissance à l'ADQ en 1994. Cela ne servirait ni l'ADQ, ni la démocratie.

ADQ: Lévesque a aidé Plante à recueillir des signatures


(Source: Cyberpresse)
Un candidat à la direction de l'Action démocratique du Québec (ADQ), Christian Lévesque, a aidé Jean-François Plante, dont la candidature a finalement été rejetée, à obtenir le nombre de signatures requises, selon ce qu'a rapporté mercredi Radio-Canada.

En échange de son aide, M. Lévesque a demandé à M. Plante de bien se comporter durant les débats opposant les différents candidats en lice.

Dans une entrevue accordée à Radio-Canada, Christian Lévesque a précisé avoir obtenu 80 signatures pour M. Plante dans deux régions, Rivière-du-Loup et Québec-Chaudière-Appalaches.

De son côté, Jean-François Plante a reconnu, au cours d'un entretien téléphonique avec la SRC, que Christian Lévesque l'avait aidé. Il a cependant ajouté qu'il faudrait se garder de considérer ce coup de main comme un échange de bons procédés.

Des collaborateurs des deux autres candidats dans la course à la direction de l'ADQ ont déploré l'initiative de M. Lévesque.

Le coprésident de la campagne de Gilles Taillon, François Bonnardel, a affirmé que ces agissements démontraient les faiblesses politiques de M. Lévesque. Celui de la campagne d'Éric Caire, Richard Merlini, a soutenu que l'initiative de M. Lévesque dénaturait l'esprit de la course à la direction.

Toutefois, le président d'élection de l'ADQ, Pierre-Eloi Talbot, est d'avis que rien de mal n'a été commis.

Mardi, le comité électoral du parti a rejeté, au terme d'une triple vérification, la candidature de Jean-François Plante

mercredi 26 août 2009

Christian Lévesque à CHOI RADIO-X

Pour écouter, cliquez sur l'image:

Me Talbot président d'élection au 98,5 fm

Me Talbot répondait aux questions de Paul Arcand ce matin.Pour écouter, cliquez sur l'image:

Michel Gauthier commente la course à la chefferie !

À l'émission Isabelle le matin, Michel Gauthier commente la course à la chefferie. Pour écouter, cliquez sur l'image:

Ni chaud ni froid pour Bonnardel

Source:
(Granby) Malgré la sortie en règle qu'il avait effectuée la semaine dernière contre le candidat à la chefferie Jean-François Plante, le député adéquiste François Bonnardel ne voit pas nécessairement comme une victoire l'exclusion de la course du controversé animateur de radio.

«C'est malheureux pour lui, mais il n'avait pas rempli les conditions nécessaires. La course se poursuivra maintenant à trois, c'est tout», a simplement résumé le représentant de Shefford à l'Assemblée nationale.

Il s'agit d'une position autrement plus nuancée que celle qu'avait adoptée M. Bonnardel la semaine dernière, alors qu'il avait accusé M. Plante de véhiculer des stéréotypes misogynes, d'avoir banalisé la tuerie de la Polytechnique et de s'opposer à l'équité salariale ainsi qu'à la parité hommes-femmes au sein de conseils d'administration.

M. Bonnardel assure toutefois que sa position n'a pas changé là-dessus et que si Jean-François Plante était demeuré dans la course, il aurait exigé un entretien avec lui afin de faire le point sur les propos contestés qui lui avaient valu de se faire montrer la porte par l'ex-chef Mario Dumont lors de la campagne provinciale de 2007.

«Je voulais absolument prendre rendez-vous avec lui pour qu'on ait une bonne discussion là-dessus, précise le député de Shefford. Je voulais comprendre pourquoi il a déjà tenu des propos semblables, afin que nous puissions clore ce sujet. En fait, j'espère toujours qu'on puisse avoir cette rencontre.»

Autrement, François Bonnardel, qui est coprésident de la campagne de Gilles Taillon, n'a pas nié la rumeur voulant qu'il ait fourni sa signature à M. Plante lorsque celui-ci préparait son dossier de candidature. Il soutient cependant que cet appui était conditionnel à ce fameux entretien qu'il désirait organiser.

D'ailleurs, M. Bonnardel affirme que Jean-François Plante a formé, avec Gilles Taillon, le meilleur duo de débatteurs au congrès de la Commission des jeunes de l'ADQ le week-end dernier.

«Je crois qu'il a démontré qu'il pouvait apporter de la profondeur, et même les militants ont été surpris par ses idées, conclut le député. Quant à savoir pourquoi je lui avais donné ma signature, j'ai toujours trouvé courageux, en démocratie, de se présenter dans une course à la chefferie. S'il avait pu faire avancer l'ADQ, bravo. Mais là, il n'est plus dans la course, et ça se continue à trois.»

Éditorial d'André Pratte: De l'ADQ à l'ABQ?

Lors du débat des candidats à la direction de l'Action démocratique du Québec, le député Éric Caire a soutenu que le parti se devait de «brasser la cage», d'être «à limite un petit peu baveux». Et M. Caire de faire une démonstration du style qu'il souhaite imprégner à l'ADQ en étant lui-même plus qu'un petit peu baveux à l'endroit d'un de ses rivaux, Christian Lévesque.

Une «Action baveuse du Québec», est-ce vraiment ce dont la province a besoin? Pendant quelques années, les Québécois ont apprécié le côté frondeur du parti de Mario Dumont, le fait qu'il osait s'attaquer à nos vaches sacrées. Quand est venu le temps des choses sérieuses, l'électorat a constaté que la formation n'était pas prête à gouverner, n'était même pas capable d'être une opposition sérieuse. C'est pourquoi l'ADQ se retrouve à la case départ. Selon le sondage CROP-La Presse publié ce matin, à peine 8% des Québécois voteraient ADQ si des élections avaient lieu ces jours-ci.

Brasser la cage? Les adéquistes semblent avoir du mal à secouer leur propre cage. Les propositions mises de l'avant par les candidats à la direction relèvent du copier-coller des anciens programmes du parti. Dans certains cas, l'ADQ a raison d'insister; on pense à la diminution de la dette. Dans d'autres, on comprend mal pourquoi les candidats s'entêtent à promouvoir des idées dont l'ADQ n'est pas parvenue à démontrer le bien-fondé; c'est le cas de l'abolition des commissions scolaires.

Le positionnement ambigu du parti au sujet de l'avenir politique du Québec continue de poser problème. Pendant le débat, M. Lévesque a accusé M. Caire d'être «fédéraliste». Est-ce censé être une insulte? Les adéquistes devront bien un jour admettre qu'être autonomiste sans être fédéraliste, ça n'a pas de sens. L'autonomie des états constituants, c'est un principe clé du fédéralisme. L'autonomie sans la fédération, c'est l'indépendance.

Y a-t-il au Québec de la place à droite du Parti libéral? Sans doute. Cette place est-elle grande ou petite? Plutôt petite si on en juge par les difficultés qu'a eues le gouvernement Charest pendant ses premières années. Chose certaine, toute formation qui défend des idées aussi controversées devra faire preuve d'une très grande rigueur. C'est là-dessus que devraient plancher les adéquistes au cours des prochains mois, à défaut de quoi ils se condamneront à la marginalité.

Jean-François Plante songe à demander une révision judiciaire

(Source: Cyberpresse)
Coup de théâtre mardi dans la course à la direction de l'Action démocratique du Québec (ADQ): la direction du parti a rejeté la candidature de l'animateur de radio Jean-François Plante. Ce dernier estime être victime de manoeuvres déloyales et songe à demander une révision judiciaire.

«Un parti qui récolte 8% des intentions de vote se permet d'agir comme ça? Ça n'a aucun, aucun, aucun sens», a déclaré M. Plante lors d'une entrevue avec La Presse.Hier après-midi, le président d'élection de l'ADQ, Pierre Éloi Talbot, a confirmé que le dossier de Jean-François Plante avait été jugé non conforme. L'animateur de Tag Radio X, en Outaouais, n'aurait pas récolté les 1000 signatures de soutien nécessaires. La Constitution de l'ADQ exige un minimum de 60 signatures dans chacune des 12 régions du Québec définies par le parti.

Au terme de trois révisions, les responsables de la course n'ont accepté que 837 signatures. De plus, M. Plante n'aurait pas rempli le quota dans cinq régions, selon Me Talbot.

La direction de l'ADQ a envoyé un courriel au candidat rejeté dans la nuit de lundi à mardi pour l'aviser de la non-conformité de son dossier et l'inviter à communiquer avec elle dans la journée d'hier.

Or, le parti s'était engagé à divulguer la liste des candidats au plus tard lundi soir, ce qui a été fait pour Éric Caire, Christian Lévesque et Gilles Taillon.

Jean-François Plante estime que la haute direction a bafoué ses règlements en l'avisant après son heure limite, une accusation que Me Talbot rejette. Mardi matin, M. Plante a envoyé une mise en demeure aux dirigeants pour leur enjoindre de rendre une décision sur sa candidature.

«Je me considère comme un candidat officiel et je participerai aux prochains débats», a dit Jean-François Plante. Il maintient qu'il a récolté 1200 signatures, comme il l'avait déclaré lorsqu'il a remis son dossier, le 18 août.

M. Plante «songe sérieusement» à demander une révision judiciaire. «D'autant plus qu'une accumulation d'irrégularités me laisse croire que certaines personnes ont décidé que je ne serais pas candidat», a-t-il dit.

L'animateur soutient qu'il n'a pas reçu à l'avance les questions du premier débat des candidats, qui a eu lieu dimanche à Lévis, contrairement à Éric Caire et Christian Lévesque. Il prétend également que la direction du parti lui a remis les formulaires de signatures «au compte-gouttes», cet été. Me Talbot rejette ces accusations.

Christian Lévesque espère que la direction fera preuve de «transparence» dans le dossier de M. Plante, quitte à recompter les signatures en sa présence. Les attachés de presse d'Éric Caire et de Gilles Taillon ont affirmé se fier au comité électoral.

Jean-François Plante s'est porté candidat de l'ADQ en 2007. Mario Dumont lui avait toutefois montré la porte en raison de propos qu'il avait tenus sur le bien-fondé de l'équité salariale et de la discrimination positive envers les femmes.

mardi 25 août 2009

Michel C.Auger commente le rejet de la candidature de Plante

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Entrevue de Me Pierre Eloi-Talbot, président d'élection de l'ADQ au 98,5 fm

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Entrevue de Jean-François Plante au 98,5 fm

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Conférence de presse de Me Eloi-Talbot, président d'élection ADQ.

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Entrevue Jean-François Plante-Stéphane Gasse

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Jean-François Plante à LCN

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Plante n'accepte pas le rejet de sa candidature



Même si sa candidature a été officiellement écartée de la course à la chefferie de l’ADQ Jean-François Plante entend poursuivre son travail afin de succéder à Mario Dumont à la tête de la formation politique.
En point de presse mardi, le président de l’élection du prochain chef de l’ADQ, Pierre-Éloi Talbot a confirmé que la candidature de M. Plante avait en effet été rejetée en raison d’un manque de signatures.

«Il y avait un nombre minimal à remplir de 1000 pour le Québec en plus de 60 pour les 12 régions administratives. Ce n’est pas une question de falsification, il n’y en avait juste pas assez», explique M. Talbot.

À ce constat, le principal intéressé a rétorqué que la façon de faire du parti était non conforme.

«Le président des élections avait jusqu’à lundi 15h00 pour décréter qu’une candidature n’était pas valide et ça n’a pas été fait. Je considère donc que je suis toujours candidat», a lancé Jean-François Plante en entrevue à LCN.

Mais voilà, malgré l’argument du candidat déchu, l’ADQ n’a pas l’intention de changer son fusil d’épaule et refuse de se faire accuser de ne pas être neutre dans son processus.

«Le comité électoral a sa pleine discrétion pour modifier les règlements. Jean-François Plante ne sera pas candidat parce qu’il n’a tout simplement pas rempli les différents critères», tranche Pierre-Éloi Talbot.

M. Plante dit tout de même trouver bien étrange que sa candidature ait été écartée de cette manière alors qu’elle était, selon lui, dans les règles.

«Toutes les zones étaient comblées et même au délà. Il y a énormément de choses très douteuses qui se sont passées. (…) Gilles Taillon et Christian Lévesque reconnaissaient la validité de ma candidature».

Conséquence du rejet de la candidature du candidat Plante, la course à la chefferie de l'ADQ est désormais l'affaire de trois joueurs.

À Christian Lévesque et Gilles Taillon s'ajoute la candidature de Éric Caire.

On connaîtra l’identité du prochain chef de l’ADQ le 18 octobre.

La candidature de Jean-François Plante a été rejetée

(Source: Cyberpresse)
La candidature de Jean-François Plante dans la course à la direction de l'Action démocratique du Québec (ADQ) a été rejetée, mais il pourrait toujours demander une révision judiciaire.

D'après M. Plante, son dossier de candidature comptait quelque 1200 signatures, alors qu'il lui en fallait 1000.

Mais au moins 60 signatures devaient provenir de chacune des 12 régions du Québec, et c'est là que l'animateur d'une radio Web a échoué, selon ce que le président d'élection de l'ADQ, l'avocat Pierre Eloi Talbot, a précisé mardi après-midi à Montréal.

Cinq des 12 régions établies par la constitution de la formation politique étaient ainsi sous-représentées.
Il n'est donc pas ici question de fausses signatures, selon Me Talbot.

M. Plante, lui, estime néanmoins que sa situation est conforme aux règles. Il a indiqué en entrevue que puisque sa candidature n'avait pas été rejetée à l'heure limite, lundi en fin de journée, il se considère comme un prétendant officiel à la direction de l'ADQ.

Les règles de la course, qui sont affichées dans le site Web de la formation, stipulent en effet qu'«au plus tard le 24 août 2009 à 17 heures, le président d'élection confirmera la liste des candidats dont les mises en candidature ont été reçues et acceptées».

Pierre Eloi Talbot a cependant indiqué que son équipe a respecté ce délai, car les candidatures des trois aspirants retenus - Eric Caire, Christian Lévesque et Gilles Taillon - ont toutes été confirmées avant qu'il ne vienne à échéance.

Estimant être la victime de plusieurs irrégularités depuis le début de la campagne, Jean-François Plante a fait parvenir une mise en demeure aux responsables de la course, mardi matin, exigeant qu'ils confirment sa candidature.

Il reste maintenant à voir s'il demandera une révision judiciaire.

La candidature de Jean-François Plante aurait été rejetée

La candidature de Jean-François Plante dans la course à la direction de l'Action démocratique du Québec (ADQ) aurait été rejetée, selon LCN ainsi qu'une source de La Presse Canadienne.

Les 1000 signatures qu'il a soumises dans son dossier de candidature ne seraient pas toutes valides.

M. Plante, lui, semble considérer que sa situation est conforme aux règles. Il a assuré à La Presse Canadienne que puisque sa candidature n'avait pas été rejetée à l'heure limite, lundi à 17 h 00, il se considère comme un prétendant officiel à la direction de l'ADQ.

Les règles de la course, qui sont affichées dans le site Web de la formation, stipulent en effet qu'«au plus tard le 24 août 2009 à 17 heures, le président d'élection confirmera la liste des candidats dont les mises en candidature ont été reçues et acceptées».


Quoi qu'il en soit, une conférence de presse sur cette question est prévue mardi en milieu d'après-midi. Le président d'élection de l'ADQ, Pierre Eloi Talbot, devrait alors donner des précisions sur le sort de l'animateur controversé.

Jean-François Plante a attendu jusqu'au 18 août, date limite, pour présenter les pièces requises à sa candidature au leadership de l'ADQ. Il devait remettre une liste de plus de 1000 signatures de membres en règle, dont au moins 60 provenant de chacune des 12 régions, en plus d'un dépôt de 15 000 $.

Plate-forme de Gilles Taillon: du changement sans bouleversement

(Québec) Gilles Taillon s'est montré bien clair hier, pour la présentation de son plan d'action comme candidat à la direction de l'Action démocratique du Québec. «Ce n'est pas un programme électoral!» Reste que l'homme a déjà l'horizon 2012-2013 bien en tête, moment propice à d'éventuelles élections générales provinciales. Échéance à laquelle l'ancien homme fort de Mario Dumont espère avoir pu porter «sa vision» aussi loin que possible aux adéquistes, puis à la population québécoise en général.

«C'est un projet qui veut offrir un vrai changement. Pas un bouleversement.» À son avis, avec cette plate-forme, l'ADQ pourrait répondre aux attentes des électeurs, là où les autres partis ne font rien. Un «nouveau départ» pour le Québec par lequel Gilles Taillon se présente comme le candidat de l'économie.

D'abord, fidèle à cette image, il compte assainir les finances publiques. Pour y arriver, il veut notamment s'attaquer à la dette en réduisant entre autres la taille de l'État, une économie évaluée à au moins un milliard de dollars, et en sabrant un milliard de dollars dans les subventions aux entreprises.

«La dette augmente de presque 10 milliards $ par année depuis deux ans, a justifié M. Taillon. Ça n'a pas de bon sens.» Avec un budget sous contrôle, le candidat croit qu'il sera plus attrayant pour les «créateurs de richesse» de se développer au Québec.

Autre cheval de bataille pour Gilles Taillon, l'amélioration des services de santé et d'éducation, «le mandat principal du Québec en termes de responsabilités comme province, comme État». Pour ces champs qui regroupent environ 70 % du budget du gouvernement, il suggère là encore des changements en douceur «sans bouleverser nos grands réseaux». Objectif? Mieux faire réussir les élèves et les soignants. À cet égard, Gilles Taillon dit s'être inspiré des réformes dans les pays qui ont réussi, notamment les pays scandinaves.

En santé, il compte revoir l'agencement des services et s'attaquer aux modes de financement des établissements et des médecins. En éducation, le plan favorise l'autonomie des enseignants et des autres professionnels du milieu scolaire. «Car la réussite des enfants tient aux enseignants.»

Idée qui ne date pas d'hier à l'ADQ, la disparition des commissions scolaires est toujours envisagée par le clan Taillon. On souhaite que les écoles soient plus proches de leur communauté et que jaillissent des projets particuliers. «J'ai un peu un rêve que nos écoles publiques deviennent toutes de petites écoles privées», a illustré le candidat adéquiste.

Nouveau pacte

Enfin, autre élément central de la proposition de Gilles Taillon, la place du Québec dans le Canada. «Mon objectif, c'est vraiment de sortir le Québec de l'impasse dans laquelle nous sommes.» Pour arrêter de «tourner en rond», Gilles Taillon espère obtenir un mandat fort de la population à partir duquel il souhaiterait aller négocier un «nouveau pacte» autonomiste avec le gouvernement fédéral. Respect des champs de compétences du Québec et règlement du déséquilibre fiscal en santé et en éducation sont en particulier dans sa mire.

Pas de séparation ni de référendum ici. Mais plutôt une «négociation administrative de nation à nation», le tout «sans couteau sur la gorge ou sans fusil sur la table», précise Gilles Taillon. «Mais avec un mandat très fort des Québécois qui diraient "C'est ce qu'on veut", pour retrouver la place qu'on doit occuper dans un Canada qu'on a fondé.»

lundi 24 août 2009

Débat de la CDJ, partie un

Débat de la CDJ , partie deux

Débat de la CDJ, partie trois

Débat de la CDJ, partie quatre

Débat de la CDJ, partie cinq

Débat de la CDJ, partie six

Débat de la CDJ, partie sept

Débat de la CDJ, partie huit

Gilles Taillon critique le comportement d'Éric Caire


(Source: Le Soleil)
Gilles Taillon a critiqué sévèrement lundi l'agressivité du député Éric Caire affichée pendant le débat des candidats à la direction de l'Action démocratique, la veille, à Lévis.
M. Taillon a reproché à son adversaire de s'être comporté de manière inappropriée lors de ses échanges avec Christian Lévesque, un autre candidat inscrit dans la course à la succession de Mario Dumont.

L'ancien député de Chauveau reproche en outre à M. Caire d'avoir insulté son adversaire en plus de le montrer du doigt de manière belliqueuse.

Impression de bisbille

Cette façon de faire donne une impression de bisbille interne qui nuit à l'Action démocratique, a fait valoir M. Taillon.

Plus grave encore, le comportement intempestif du député de La Peltrie a éclipsé, selon lui, le nécessaire débat d'idées qu'attendent les militants adéquistes.

M. Taillon a présenté en conférence de presse sa plateforme électorale, qui reprend essentiellement les thèmes retenus par l'ADQ aux élections de 2007 et de 2008

«C'est entre moi et Éric Caire» (Christian Lévesque)

(Source: Le soleil)
(Québec) L'ex-député de Lévis Christian Lévesque a estimé que la course à la direction de l'Action démocratique du Québec (ADQ) se dessinait entre lui et le député de La Peltrie, Éric Caire, au terme du premier débat entre les quatre candidats.

«Mon principal adversaire est Éric Caire. J'ai hâte de continuer à débattre avec lui. La course se dirige entre Éric Caire et moi», a commenté Lévesque, admettant qu'il n'était pas aussi expérimenté que son adversaire dans les débats. «C'était la première fois que je faisais un débat, mais vous allez voir que j'apprends vite!»

Éric Caire a pour sa part refusé d'identifier un adversaire principal parmi les prétendants, mais n'a pas hésité à se déclarer vainqueur de ce premier débat.

«Tout à fait, j'ai l'impression de sortir vainqueur, d'avoir imposé ma vision de l'ADQ. M. Lévesque a servi des positions plutôt floues et n'était ni convaincu, ni convaincant.»

Malgré la performance du député de La Peltrie, Gilles Taillon a refusé de dire que Caire était maintenant l'homme à battre dans la course à la direction. «Je n'en ai pas l'impression. De mon côté, j'ai pu lancer mes idées et je pense que les gens vont réaliser que j'ai un programme, des idées et une plate-forme.»

Absent du congrès des jeunes samedi, Jean-François Plante a pour sa part assuré qu'il gardait le cap dans sa course à la direction. «J'ai été le dernier à remettre mes 1000 signatures, c'est maintenant le parti qui se charge de tout vérifier, mais je crois répondre aux exigences. Je serais déçu si ma candidature était rejetée.» Quant aux déclarations de la chef intérimaire du parti, Sylvie Roy, qui parlait samedi des «trois candidats» en excluant Jean-François Plante, celui-ci ne s'en faisait pas trop. «Je n'ai pas sollicité son appui!», a-t-il déclaré au sujet de la députée de Lotbinière.

Direction de l'ADQ: Éric Caire domine le premier débat


(Lévis) Le député de La Peltrie, Éric Caire, a bien utilisé ses qualités de débatteur et son sens de la répartie agrémentés d'un soupçon d'agressivité pour sortir gagnant dimanche matin du premier débat entre les quatre prétendants au poste de chef de l'Action démocratique du Québec (ADQ).

Le débat, qui avait lieu devant environ 150 personnes réunies au Centre de congrès de Lévis à l'occasion du congrès de la Commission des jeunes de l'ADQ, était le premier de quatre qui seront tenus d'ici l'élection du nouveau chef, le 18 octobre.

Tant sur la question de l'éducation postsecondaire que concernant l'accès au marché du travail, les défis intergénérationnels ou l'avenir politique du Québec, Caire a paru solide et à l'aise devant ses adversaires Gilles Taillon, Christian Lévesque et Jean-François Plante. Sa performance lui a d'ailleurs valu l'appui du président de la Commission des jeunes, Martin-Karl Bourbonnais, qui s'est prononcé en sa faveur après le débat.

Les échanges les plus intéressants ont eu lieu entre Caire et Lévesque, qui semblait toutefois un peu mal à l'aise dans les premières minutes. D'entrée de jeu, les deux politiciens se sont frotté les oreilles sur la hausse des droits de scolarité. Plus à gauche, l'ex-député de Lévis critiquait le désir de Caire de ramener les droits de scolarité des étudiants québécois au niveau de la moyenne canadienne.


«On s'en fout de la moyenne canadienne! Si on veut une économie du savoir, tout le monde devra faire son effort», a lancé Lévesque, alors que Caire lui faisait remarquer que l'Ontario avait un meilleur taux de diplomation que le Québec. «Il ne faut pas diluer les idées novatrices. C'est bien beau mettre de l'eau dans son vin, mais il faut que ça goûte encore le vin!», a enchaîné le député de La Peltrie.

L'affrontement entre la Rive-Nord et la Rive-Sud a repris en fin de débat quand le modérateur Pierre-Éloi Talbot a demandé aux deux candidats comment ils allaient régler le dossier constitutionnel.

À Lévesque, qui disait être autonomiste et ne pas vouloir entrer dans le débat d'une autre génération, Caire a répondu de façon cinglante : «Si t'es autonomiste, tu vas autonomiser quoi si tu ne veux pas discuter? Ça, c'est la stratégie de Jean Charest! Christian, tu as un discours libéral!» «Merci beaucoup, monsieur le fédéraliste!», a rétorqué Lévesque.

La dette

Pendant ce temps, Gilles Taillon occupait le terrain en présentant et en expliquant ses arguments et ses positions de façon claire et posée, à la manière d'un pédagogue, insistant beaucoup sur le problème de la dette.

«L'important est de s'assurer que la dette ne croisse pas, et il faudra poser des gestes radicaux. Privatiser une partie de l'actionnariat d'Hydro-Québec, soit moins de 10 %, serait une bonne solution. Il faut aussi s'attaquer aux dépenses de l'État, qui donne beaucoup d'argent aux comités consultatifs et aux organismes externes», a-t-il commenté, très à l'aise dans les dossiers économiques.

Quant à Jean-François Plante, l'animateur de webradio reconnu pour ses coups de gueule a surpris par sa retenue. En fin de débat, il a questionné Taillon sur la question des subventions aux entreprises. «Es-tu d'accord qu'il faut arrêter ça, qu'il faut ramener ça à zéro? Moi, je ne veux pas payer pour ceux qui administrent mal!»

L'ancien président du Conseil du patronat n'a cependant pas accepté d'aller aussi loin. «Il faut faire un ménage là-dedans, bien sûr, mais je pense qu'il faudrait plutôt ramener l'aide aux entreprises au même niveau qu'ailleurs au Canada», conclut M. Taillon.

dimanche 23 août 2009

Échanges musclés entre Caire et Lévesque


(Source: Cyberpresse)
(Lévis) Éric Caire est tombé à bras raccourcis sur Christian Lévesque lors du premier débat des aspirants à la direction de l'ADQ aujourd'hui, à Lévis.

Avec un style agressif, le député de La Peltrie a reproché à M. Lévesque, ex-député de Lévis, d'avoir des propositions floues au sujet des droits de scolarité et de l'avenir politique du Québec. Il a interrompu son adversaire à plusieurs reprises, allant jusqu'à lui tapoter l'épaule pour lui signifier qu'il voulait la parole.

M. Caire propose une hausse substantielle des droits de scolarité, alors que M. Lévesque favorise une indexation au coût de la vie. Ce dernier juge que le débat sur l'avenir politique du Québec est dépassé, celui d'une autre génération. «Tu as la même stratégie du silence que Jean Charest, le même discours vide», a lancé Éric Caire, qui prône un «fédéralisme renouvelé», un système dans lequel le Québec aurait davantage d'autonomie. «Tu es un fédéraliste!» a répliqué Christian Lévesque.

Les deux hommes ont eu les échanges les plus vifs du débat. L'ancien numéro deux du parti, Gilles Taillon, a adopté un ton plus posé, insistant sur la nécessité de réformer l'État qui souffre «d'embonpoint». L'animateur de radio controversé Jean-François Plante n'a pas joué le trouble-fête, contrairement à ce que craignaient les organisateurs du parti. Il a défendu ses positions avec calme.

Toutefois, le président de l'élection, Pierre Éloi Talbot, étudie toujours le bulletin de candidature de M. Plante pour s'assurer de sa conformité aux règles de la course. Une annonce doit être faite demain.

Le président de la commission jeunesse de l'ADQ, Martin-Karl Bourbonnais, a annoncé son appui à Éric Caire. Son choix était fait avant même la tenue du premier débat entre les candidats à la direction.

Trois autres débats auront lieu d'ici le scrutin, qui se déroulera du 16 au 18 octobre

samedi 22 août 2009

Marc Picard appuie Éric Caire

Le leader parlementaire de l'ADQ, Marc Picard, a choisi son camp: celui d'Éric Caire.
Il dit avoir pris cette décision après mûre réflexion et à la suite de plusieurs rencontres avec les citoyens.

C'est l'annonce qui a été faite hier à la cinquantaine de jeunes réunis au Centre des congrès et d'exposition de Lévis, où se tenait la Commission des jeunes du parti de l'Action démocratique du Québec.

« Partout où je suis passé, la population me parlait de M. Caire, qui ressortait du lot par rapport aux autres candidats», a fait savoir Marc Picard, quelques minutes après le début de la commission.

Fier de cet appui «extrêmement important» selon lui, celui qui a rejoint la course à la chefferie le 9 août espère que Marc Picard, qui est aussi le porte-parole de l'ADQ en matière d'environnement, de famille et des aînés va continuer de lui apporter support et conseils.

« Marc est un député proche de ses concitoyens et il l'a démontré en se faisait élire en 2003 et réélire en 2008, malgré des conditions difficile», a dit M. Caire. Selon M. Picard, les valeurs d'Eric Caire sont celles de l'ADQ et sa vision pour l'avenir du parti et du Québec constitue un changement majeur et nécessaire.

Par ailleurs, les jeunes adéquistes ont proposé durant la journée, l'abolition des cégeps ainsi que la fin du monopole commercial de la Société des alcools du Québec. La Commission des jeunes de l'ADQ se poursuit demain

vendredi 21 août 2009

Direction de l'ADQ: un premier débat dimanche


C'est dimanche prochain, soit dans deux jours, que les quatre candidats à la chefferie de l'Action démocratique du Québec auront l'occasion pour la première fois de débattre et de confronter leurs idées.

Ce premier débat viendra en fait clôturer le Congrès annuel des jeunes de l'ADQ qui se déroulera les 22 et 23 août sous le thème de la réforme de l'État. Le tout a lieu au Centre de congrès et d'exposition de Lévis. Les candidats à la chefferie vont écouter les propositions des jeunes samedi, puis le débat se tiendra dimanche matin à 10h.

Il est encore temps de s'inscrire pour y assister : ici

jeudi 20 août 2009

Jeff Plante s'explique au sujet des accusations que portent les journalistes à son égard.

Pour écouter , cliquez sur l'image:

Caire propose une hausse importante des droits de scolarité

(Source Cyberpresse)
Le candidat à la direction de l'Action démocratique, Éric Caire, propose une importante hausse des droits de scolarité au Québec.

En dévoilant une partie de son programme électoral jeudi à Québec, le député adéquiste de La Peltrie a émis le souhait que les tarifs québécois rattrapent la moyenne canadienne, ce qui implique des hausses pouvant atteindre 75 pour cent dans certaines disciplines.

Par exemple, le coût d'une année d'études universitaires en droit quadruplerait, passant de 1820 $ à 7221 $.

L'aspirant à la succession de Mario Dumont a indiqué que cet important rattrapage devrait s'échelonner sur quelques années, sans donner d'échéancier précis.

Avant d'augmenter les droits de scolarité de façon générale, M. Caire propose toutefois de mettre un terme à l'uniformité des frais, afin que la contribution de l'étudiant corresponde à 30 pour cent du coût de la formation.

Ainsi, les frais reliés à une année d'études dans un programme de sciences humaines, par exemple, seraient d'abord revus à la baisse, alors que des hausses seraient immédiatement appliquées dans le cas de formations plus coûteuses, notamment en médecine dentaire.

En conférence de presse, M. Caire a affirmé que ses propositions n'auraient pas pour conséquence de réduire l'accès aux universités, précisant qu'il suggérait aussi que les universités consacrent 30 pour cent des droits de scolarité perçus à des bourses aux étudiants.

Par ailleurs, le candidat Caire propose toujours l'abolition des commissions scolaires, afin de donner plus d'autonomie aux écoles, ainsi que la mise au rancart de la réforme scolaire.

Puis, pour contrer la pénurie de professeurs, il suggère de permettre aux bacheliers d'accéder à la profession d'enseignant en complétant un certificat en pédagogie d'un an.

Selon le député adéquiste, le Québec doit faire en sorte de réduire le taux de décrochage, particulièrement chez les garçons.

Les autres candidats à la direction de l'ADQ sont l'ex-député de Chauveau, Gilles Taillon; l'ex-député de Lévis, Christian Lévesque; et l'animateur de radio, Jean-François Plante

mercredi 19 août 2009

Entrevue de Jean-François Plante à LCN

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Entrevue de Jean-François Plante à ''Montréal Maintenant''

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Durivage : Entrevue avec Jean-François Plante

Entrevue au réseau RDI. Pour voir cliquez sur l'image:


Les députés adéquistes accueillent froidement la candidature de J-F Plante


(Source: La Presse Canadienne)
Par Martin Ouellet, La Presse Canadienne

BEAUPRE - L'entrée en scène de l'animateur controversé Jean-François Plante dans la campagne à la direction de l'Action démocratique suscite un profond malaise parmi les députés.

Emule du morning-man déchu Jeff Fillion, inspiré par le courant américain le plus conservateur, M. Plante n'est pas le bienvenu à l'ADQ, a soutenu le député François Bonnardel, en marge d'une réunion du caucus, mercredi, à Beaupré, près de Québec.

Organisateur du candidat à la direction Gilles Taillon, M. Bonnardel reproche à M. Plante de véhiculer des stéréotypes misogynes dans ses interventions à la radio.

Le député de Shefford accuse notamment l'animateur d'avoir banalisé la tuerie de la Polytechnique et de s'opposer à la parité hommes-femmes dans les conseils d'administration.

M. Bonnardel fait aussi remarquer que M. Plante ne s'est jamais amendé depuis sa démission forcée comme candidat adéquiste pendant la campagne électorale de 2007.

Le député de Chutes-de-la-Chaudière, Marc Picard, partage la même aversion que son collègue Bonnardel envers M. Plante.

Selon lui, M. Plante incarne des valeurs rétrogrades que ne partage nullement l'ADQ. En conséquence, il devrait se retirer de la course, a opiné le député.

Contrairement à ses collègues, la chef par intérim, Sylvie Roy, préfère laisser la chance au coureur.

M. Plante a parfaitement le droit d'aspirer à devenir chef de l'ADQ, a-t-elle soutenu.

Les membres du parti auront à juger de la pertinence de ses propos et de ses orientations d'ici au congrès du 18 octobre, a dit Mme Roy.

mardi 18 août 2009

Taillon et Plante sont officiellement candidats



L'ex-député Gilles Taillon et l'animateur de radio Jean-François Plante sont devenus mardi candidats à la direction de l'Action démocratique du Québec.

Les deux hommes ont déposé à la permanence du parti les pièces requises pour s'inscrire dans la course à la succession de Mario Dumont.

Il s'agissait de la dernière journée pour le faire puisque la période de mise en candidature est désormais terminée.

Deux autres candidats sont également dans la course: le député de La Peltrie, Éric Caire, et l'ex-député de Lévis, Christian Lévesque.

Pour être déclarés candidats officiels, le président de l'élection de l'ADQ doit confirmer que chaque candidat respecte les conditions, soit de présenter au moins 1000 signatures de membres en règle, dont 60 dans 12 régions, et de verser une somme de 15 000 $.

Si les candidatures de MM. Caire et Lévesque ont été officiellement confirmées par le parti, celles de MM. Taillon et Plante restent à être entérinées.

À moins d'un pépin, cela devrait être fait avant le premier débat des candidats, prévu le 23 août.

Mardi, M. Taillon a déposé notamment une liste de plus de 1200 signatures d'appui.

Accompagné de ses deux co-présidents de campagne, le député de Shefford, François Bonnardel, et l'ex-députée de Groulx, Linda Lapointe, l'ancien président du Conseil du patronat a annoncé qu'il dévoilerait son programme électoral le 24 août à Québec.

Après avoir rencontré la presse parlementaire, il entreprendra une tournée des régions en vue du congrès à la direction qui se tiendra le 18 octobre.

M. Taillon a aussi annoncé qu'il ressusciterait le concept des assemblées de cuisine, puisqu'il soutient qu'il acceptera de consacrer une heure de son temps à tout regroupement d'au moins 20 militants qui souhaiterait le rencontrer.

Lors d'une brève entrevue téléphonique avec La Presse Canadienne mardi, M. Taillon a soutenu qu'il avait senti encore beaucoup d'intérêt pour le parti qui a pourtant subi une râclée lors de la dernière élection.

«Le parti est bien vivant encore, les gens ont besoin de l'ADQ. Les gens disent que nous avions un bon programme en 2007, que nous avons pas poussé suffisament par la suite, mais que nous devons revenir», a-t-il affirmé.

M. Taillon a été député de Chauveau entre 2007 et 2008, et a occupé les fonctions d'adjoint à M. Dumont et de porte-parole en matière de finances.

Il a été défait lors de l'élection générale du 8 décembre dernier, alors qu'il avait choisi de présenter sa candidature dans la circonscription de Chapleau.

Entrevue de Gilles Taillon à ''Dutrizac l'après-midi''

Pour écouter cliquez sur l'image:

ADQ: Taillon devient officiellement candidat



(Québec) L'ex-député Gilles Taillon est devenu officiellement candidat à la direction de l'Action démocratique du Québec.

M. Taillon a déposé mardi les pièces requises pour s'inscrire dans la course à la succession de Mario Dumont, notamment une liste de plus de 1200 signatures d'appui.

Accompagné de ses deux co-présidents de campagne, le député de Shefford, François Bonnardel, et l'ex-députée de Groulx, Linda Lapointe, l'ancien président du Conseil du patronat a annoncé qu'il dévoilerait son programme électorale le 24 août à Québec.

Après avoir rencontré la presse parlementaire, il entreprendra une tournée des régions en vue du congrès à la direction qui se tiendra le 18 octobre.

M. Taillon a aussi annoncé qu'il ressusciterait le concept des assemblées de cuisine, puisqu'il soutient qu'il acceptera de consacrer une heure de son temps à tout regroupement d'au moins 20 militants qui souhaiterait le rencontrer.

Les autres candidats à la direction de l'ADQ sont le député de La Peltrie, Éric Caire, et l'ex-député de Lévis, Christian Lévesque.

Lors d'une brève entrevue téléphonique avec La Presse Canadienne mardi, M. Taillon a soutenu qu'il avait senti encore beaucoup d'intérêt pour le parti qui a pourtant subi une râclée lors de la dernière élection.

«Le parti est bien vivant encore, les gens ont besoin de l'ADQ. Les gens disent que nous avions un bon programme en 2007, que nous avons pas poussé suffisamment par la suite, mais que nous devons revenir», a-t-il affirmé.

M. Taillon a été député de Chauveau entre 2007 et 2008, et a occupé les fonctions d'adjoint à M. Dumont et de porte-parole en matière de finances.

Il a été défait lors de l'élection générale du 8 décembre dernier, alors qu'il avait choisi de présenter sa candidature dans la circonscription de Chapleau.

lundi 17 août 2009

Jean Lapierre commente la course à la chefferie...

Commentaire de Jean Lapierre à l'émission ''Puisqu'il faut se lever'' de Paul Arcand. Pour écouter cliquez sur l'image:

vendredi 14 août 2009

Marie Grégoire commente la course à la chefferie !

Hier au 98.5 fm, à l'émission Montréal Maintenant, Marie Grégoire parlait de la course à la chefferie avec Thérèse Parisien. Pour écouter, cliquez sur l'image:

ADQ: Jean-François Plante entreprend une course contre la montre


QUEBEC — L'animateur controversé Jean-François Plante garde espoir de se porter candidat à la direction de l'ADQ même s'il peine à réunir les conditions requises.

A quelques jours de la date limite, l'aspirant chef de l'Action démocratique du Québec n'a pas encore recueilli les 1000 signatures nécessaires à la présentation de sa candidature.

"Je suis arrivé très tard dans la campagne. Je suis en retard par rapport aux autres candidats", a confié M. Plante, en entrevue vendredi à La Presse Canadienne.

S'il parvient à se glisser parmi les candidats, M. Plante promet cependant de mener une campagne qui ne sera pas de tout repos pour ses adversaires.

"Une fois que je passerai le 18 août (la date limite), ils seront dans la marde (sic). Ils ne veulent pas de débat. Ils craignent les échanges parce qu'ils savent très bien que mon programme est simple, limpide et qu'il fait appel à des sentiments très profonds chez les gens", a-t-il fait valoir.

De fait, le programme de ce communicateur populiste est d'une simplicité désarmante et se résume à trois mots: liberté, choix et famille.

"On veut bâtir ce qu'on appelle le 'grassroot' chez les républicains aux Etats-Unis. Cela n'a jamais été fait à l'ADQ. Je veux aller chercher la racine et dire ce que signifie être à droite au Québec. La droite, c'est aimer la liberté, aimer avoir le choix, une offre qui n'est pas proposée au Québec", a-t-il analysé.

Connu pour ses envolées conservatrices à l'américaine, M. Plante compte sur un dernier blitz de recrutement ce week-end dans les régions pour tenter de "boucler le dossier" à temps pour déposer officiellement son bulletin de candidature.

"C'était facile de monter une organisation bénévole à Montréal mais avoir des ramifications partout en province est une tâche beaucoup plus difficile", a expliqué M. Plante.

Les candidats à la succession de Mario Dumont ont jusqu'à mardi à 17 heures pour présenter une liste de 1000 signatures avec un minimum de 60 provenant de 12 grandes régions. Ils doivent aussi verser 15 000 $ dans un compte en fiducie.

Si l'argent "n'est pas un problème", il reste encore des signatures à apposer à la liste, a admis M. Plante, sans préciser le nombre manquant.

Pour l'heure, deux candidats sont entrés officiellement dans la course: l'ancien député de Lévis, Christian Lévesque, et le député de La Peltrie, Eric Caire.

Un troisième candidat, l'ex-député de Chauveau Gilles Taillon, a fait savoir qu'il deposera son bulletin à la permanence du parti le 18 août, date limite.

Course à la direction de l'ADQ: Plante accuse ses adversaires de craindre le débat

(Source: Simon Boivin, Le Soleil)

(Québec) Les craintes des autres candidats forcent l'ADQ à établir une formule de débat qui risque de miner l'intérêt porté à la course au leadership, estime l'aspirant chef Jean-François Plante.

À l'heure actuelle, l'ADQ prévoit tenir quatre débats pour permettre aux candidats d'en découdre les uns avec les autres. La formule n'est pas entièrement arrêtée, mais M. Plante n'aime pas trop ce qu'il en sait jusqu'à maintenant.

«On parle de débats où on ne débat pas vraiment, a-t-il indiqué au Soleil, jeudi. À part pour le débat organisé par la commission jeunesse. Sinon, les candidats font des énoncés et il n'y a pas de débat à quatre.»

Selon lui, le prétexte de la «cacophonie» appréhendée sert les intérêts des autres candidats qui préfèrent ne pas trop croiser le fer avec lui. Les organisateurs des autres clans plaident donc auprès du président de l'élection en faveur d'une formule peu axée sur les confrontations, soutient-il.

«Vous avez compris que les trois autres candidats ne veulent pas de débats parce qu'ils ne gagneront pas, affirme M. Plante. [...] Ils ont tous une pensée politique et sont capables de parler en public. Mais je ne pense pas que leur première qualité est d'être de bons débatteurs, de défendre leurs idées avec passion.»

Si l'on réduit les débats, l'intérêt de ceux qui s'intéressent à la politique risque de décroître et l'ADQ ne profitera pas de la vitrine médiatique que lui offre la course, craint M. Plante.

«C'est dommage de ne pas profiter d'une tribune nationale», plaide-t-il.

Le président de l'élection, Pierre Éloi Talbot, explique que l'ADQ préfère s'en tenir à quatre débats pour éviter que leur multiplication entraîne une certaine lassitude. Il y en aura un à Lévis, un à Montréal, un à Trois-Rivières, et le lieu du quatrième ? Québec ou la banlieue montréalaise- reste à déterminer. Les thématiques ne sont pas toutes définies, sinon que les débats organisés par les commissions jeunesse et des aînés du parti porteront sur les enjeux cruciaux pour ces deux groupes d'âge.

Tant que le nombre de candidats officiels n'est pas connu, il est difficile de fixer les règles finales.

«S'ils sont quatre, on s'oriente vers des débats un contre un, indique M. Talbot. S'ils sont trois, ce sera peut-être des débats à trois.»

Il n'a pas souvenir que le représentant de M. Plante ait émis d'opposition véhémente sur cet aspect lors des discussions précédentes. «Je ne pense pas que ça nuise au spectacle du tout, affirme-t-il. Le problème, c'est lorsque ça devient cacophonique. Il faut que notre message soit bien compris.»