lundi 10 août 2009

Direction de l'ADQ: Caire prône une gestion collégiale



(Québec) L'aspirant à la direction de l'Action démocratique du Québec (ADQ) Éric Caire prône un style de gestion plus collégial et estime que le prochain leader du parti devra faire la preuve de sa capacité de s'entourer de personnes fortes.

«Mario Dumont avait une personnalité extrêmement forte et il avait du charisme. Ça a beaucoup plu, mais le prochain chef devra avoir un autre style de gestion plus collégial», a déclaré le député de La Peltrie hier en entrevue au Soleil.

Éric Caire annonçait du même coup que, comme son adversaire Christian Lévesque, il avait recueilli la totalité des 1000 signatures d'appui requises pour officialiser sa candidature dans la course à la succession de Mario Dumont. «Nous avons présentement 1143 signatures et il en reste encore à compiler. Nous devrions pouvoir déposer le tout au plus tard mercredi», a poursuivi celui qui rentre d'une tournée du Québec commencée le 4 juin.

«Ce que je retiens de cette tournée, c'est que j'ai vraiment senti une volonté assez forte de maintenir le parti en vie et de le relancer. Je suis agréablement surpris du nombre de militants et de leaders locaux qui attendaient le signal pour rebâtir l'organisation», poursuit-il en qualifiant la mise en place d'une organisation solide et crédible de plus grand défi de l'ère post-Dumont.

«Pour y arriver, il faudra faire confiance aux vedettes locales et leur donner plus d'espace car les solutions aux problèmes locaux devront être trouvées par les leaders locaux», explique M. Caire en tablant sur son exemple personnel.

«Avant mon élection en 2007, j'étais très peu connu mais M. Dumont m'a fait confiance. J'ai eu la chance de me faire connaître et j'ai saisi l'occasion. Il y a plein de gens à l'ADQ qui pourraient en faire autant.»

Débats
Après avoir rempli les conditions d'admissibilité à la course à la direction de l'ADQ, Éric Caire s'attaquera maintenant aux débats avec ses adversaires Gilles Taillon, Christian Lévesque et Jean-François Plante qui débuteront d'ici quelques jours.

«Débattre, c'est un domaine dans lequel je me sens à l'aise mais il ne faut jamais pécher par excès de confiance. Il faut être prêt et ne pas sous-estimer ses adversaires», commente-t-il, répétant que les idées sont l'une des grandes forces de l'ADQ.

«Le bilan que je dresse des 15 ans de l'ADQ est que notre faiblesse n'a jamais été les idées. Bien au contraire, le PLQ et le PQ ne se sont jamais gênés pour piger allègrement dans notre programme», conclut-il.

Ce sont les 16, 17 et 18 octobre que les militants adéquistes voteront afin d'élire leur nouveau chef. Le scrutin se fera par téléphone et le parti a mis en place un système de numéros d'identification personnels ainsi que des comparaisons avec la liste électorale afin d'éviter toute irrégularité.

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