jeudi 27 août 2009

Gilles Taillon veut revenir au programme de 2007

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De passage dans l'Outaouais, hier, en vue de la course à la direction de l'ADQ qui aura lieu le 18 octobre, Gilles Taillon, a insisté sur l'importance pour son parti, de revenir aux valeurs qu'il défendait en 2007.

« Je me sens à l'aise dans cette vision car j'ai participé à son élaboration au sein du parti. De plus, j'ai tenu des focus groups (discussions avec des citoyens) et je sais que ces valeurs sont partagées par de nombreuses personnes. Il faut aller reconquérir les électeurs qui nous avaient appuyé en 2007 mais qui ne sont pas allés voter en 2008. On a évalué que 700 000 électeurs qui nous avaient appuyé en 2007 sont restés chez eux, aux élections de décembre dernier. Ces votes ne sont pas allés aux libéraux ou aux péquistes mais les électeurs étaient déçus du fait qu'en devenant l'opposition officielle, notre parti se soit éloigné de sa philosophie », a déclaré M. Taillon.

« Diminuer la bureaucratie »

À son avis, le gouvernement du Québec doit réduire ses dépenses, sauf en santé et en éducation. Il doit surtout couper dans les programmes non-essentiels et éliminer les subventions aux entreprises.

« En santé, il faut réduire la bureaucratie et abolir les organismes paragouvernementaux inutiles, comme les agences de santé. Tous les pays industrialisés sont aux prises avec une hausse des coûts et le vieillissement de la population mais ceux qui ont le mieux réussi à réduire les coûts, ont diminué la bureaucratie », a-t-il ajouté.

Le candidat à la succession de Mario Dumont croit aussi qu'il faut des mesures spéciales pour contrer la pénurie de personnel médical en Outaouais, notamment en versant de meilleurs salaires aux infirmières afin de contrer l'exode vers l'Ontario. À son avis, le privé a un rôle complémentaire à jouer dans l'offre de services de santé.

Papineau

M. Taillon, qui fut député de Chauveau (dans la région de Québec) durant un peu plus d'un an, a mordu la poussière dans le comté de Chapleau aux élections de décembre dernier. Malgré cette défaite il a encore l'intention de se présenter dans l'Outaouais puisqu'il habite à Val-des-Monts avec sa femme.

Il veut donc affronter le libéral Norman MacMillan dans le comté de Papineau aux prochaines élections provinciales qui auront lieu en 2012 ou en 2013. Il pourrait donc devenir chef de l'ADQ sans détenir de siège à l'Assemblée nationale.

« Ce n'est pas un problème. René Lévesque, Robert Bourassa et Jacques Parizeau l'ont fait et ça ne les a pas empêchés de devenir (ou redevenir) premier ministre du Québec. C'est même un avantage pour reconstruire un parti politique. Par contre si une élection partielle a lieu dans un comté de l'Outaouais ou dans une région limitrophe comme les Laurentides, je pourrais poser ma candidature », a expliqué M. Taillon.

Gilles Taillon a aussi commenté l'exclusion d'un de ses adversaires dans cette course, Jean-François Plante. « C'est la décision du comité électoral et nous devons tous nous conformer aux règles », a-t-il indiqué.

1 commentaire:

  1. "Gilles Taillon a aussi commenté l'exclusion d'un de ses adversaires dans cette course, Jean-François Plante. « C'est la décision du comité électoral et nous devons tous nous conformer aux règles », a-t-il indiqué."

    Le genre de platitude dont on peut s'attendre de la trempe de politicien à la Gilles Taillon, une bonne réponse de dirigeant "rond de cuir" de commission scolaire.

    Où est l'émotion, la fougue, le dynamisme, la démagogie d'un Mario Dumont?

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