jeudi 27 août 2009

Christian Lévesque se défend d'avoir magouillé



Christian Lévesque s’indigne qu’on l’accuse d’avoir œuvré dans l’ombre pour faire accepter la candidature de Jean-François Plante à la direction de l’Action démocratique du Québec.

Selon M. Lévesque, il y avait une entente implicite très claire entre les candidats et les organisateurs, que tous permettraient la signature multiple des membres aux divers candidats.

«Moi-même, j’ai signé le bulletin des autres candidats et Gilles Taillon et Éric Caire notamment, ont signé mon bulletin», affirme M. Lévesque.

Il ajoute que cette pratique traduit simplement l’appui à une candidature.

«Je n’ai pas donné des signatures à M. Plante. Il m’a simplement fourni des feuilles vierges appuyant sa candidature et nos militants, une fois mon propre bulletin de candidature déposé en bonne et due forme, ont recueilli de nouvelles signatures pour Jean-François Plante.»

Selon lui, entre 50 et 80 signatures auraient été recueillies de cette façon.

Aucun secret

Christian Lévesque se défend d’une entente secrète entre lui et Jean-François Plante. «Je lui ai dit être disposé à signer son bulletin à la condition que sa candidature permette de débattre dignement de nos idées», déclare le politicien.

«J’aurais dû demander cet engagement plutôt à Éric Caire», dit Christian Lévesque.

Les membres de l’Action démocratique du Québec feront connaître le nom de leur nouveau chef le 18 octobre.

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