jeudi 9 juillet 2009

ADQ - Chefferie: Lévesque courtise Montréal

Article écrit par:
Mathieu Turbide, Journal de Montréal

L'un des candidats à la direction de l'ADQ, Christian Lévesque, soutient que Montréal est «le futur de l'ADQ» et que son parti devra cesser «d'avoir peur de la métropole».

De passage à Montréal cette semaine pour sa campagne à la direction du parti, l'ex-député de Lévis ne cache pas que l'ADQ devra renforcer sa présence à Montréal pour espérer se reconstruire.

«Il faut assurer une présence forte à Montréal. Montréal, c'est le futur de l'ADQ. Si on ne croit pas à ça, on ne réussira pas», dit celui qui se mesure à Gilles Taillon, à Éric Caire et à Jean-François Plante dans la course à la succession de Mario Dumont.

M. Lévesque, un homme d'affaires de la Rive-Sud de Québec âgé de 39 ans, participait à un 5 à 7 informel, hier soir, dans le Quartier Latin, en compagnie de militants adéquistes de la métropole.

Des appuis de taille

Même s'il est peu connu à Montréal, Christian Lévesque y a déjà obtenu des appuis de taille, notamment en recrutant dans son équipe l'ancien chef de cabinet de Bernard Landry et ex-conseiller des premiers ministres René Lévesque et Jacques Parizeau, Raynald Bernier.

L'un des principaux organisateurs de sa campagne, Raymond Bréard, ex-directeur général du Parti québécois, est aussi Montréalais.

«Notre campagne à Montréal a démarré il y a déjà un bon bout de temps. Il y a beaucoup de gens qui travaillent pour l'organisation. Ce ne sont pas toujours des coups d'éclat, car on se concentre sur les membres du parti», dit-il.

À mots à peine couverts, il reproche aux autres candidats dans la course, notamment Gilles Taillon, de ne pas faire suffisamment de travail «sur le terrain».

«Ils (ses adversaires) feront ce qu'ils voudront et je ne veux pas les juger. [...] Il faut rebâtir le parti et ça, ça se fait en travaillant avec les gens sur le terrain», a-t-il souligné en entrevue au Journal, après avoir visité la région de Sorel, hier après-midi.

Gros bon sens

Se disant le candidat du «gros bon sens», plutôt que de la droite ou du centre, Christian Lévesque juge quand même «sain et nécessaire» le débat qui a lieu en ce moment à l'ADQ entre les militants qui souhaitent un positionnement plus à droite du parti et ceux qui veulent le ramener plus au centre.

«Je ne pense pas que la bonne réponse soit de se positionner à droite ou au centre. Il faut déterminer notre position en fonction de chaque situation. Le mot-clé, pour moi, c'est la responsabilisation», dit-il.

Le nouveau chef de l'ADQ sera choisi le 18 octobre prochain.

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