mercredi 8 juillet 2009

L'adéquiste Christian Lévesque inaugure ses locaux

L'ancien député adéquiste de Lévis, Christian Lévesque, a inauguré le 2 juillet ses locaux pour la campagne à la direction du parti. Il a profité de l'occasion pour faire le point sur ce qu'il souhaite pour l'ADQ des lendemains de Mario Dumont.

La course à la chefferie, qui a débuté le 31 mai, est désormais bien entamée. Les candidats Éric Caire (député de la Peltrie), Gilles Taillons et Jean-François Plante s'opposent à Christian Lévesque.

Fort de l'appui de plusieurs anciens députés adéquistes, l'aspirant lévisien se propose de construire sur des bases déjà bien établies. «La famille, le respect de la génération future, une gestion saine: ce sont des choses qu'on retrouvera toujours à l'ADQ. Ce sont plutôt les façons de faire qui vont évoluer», mentionne-t-il.

Le travail d'équipe sera notamment à l'honneur. « Je ne crois pas en un chef qui brille. Je crois en une équipe qui brille, qui fait briller le chef », poursuit-il. Ce à quoi il ajoute que l'ADQ aura besoin «de candidats solides» pour s'attaquer aux grosses villes, comme Montréal.

Les années de son parti à l'opposition, entre autres abondantes critiques à l'endroit de la gouvernance, ont conduit Christian Lévesque à une conclusion inéluctable. «Ce qui me désole de la gestion gouvernementale, c'est qu'on gère pour un parti, on gère rarement pour une province». L'ADQ de Christian Lévesque ferait du citoyen «la priorité numéro un».

Rabaska

En 2007, Christian Lévesque a déposé un projet de loi relatif à Rabaska, adopté à la majorité par l'Assemblée nationale. Celui-ci oblige la société en commandite à verser d'importantes taxes municipales à la ville de Lévis dès le début de la construction. «C'est beau d'avoir de grands projets, de grands investissements comme celui-là de 845 millions$, mais il faut des retombées pour Lévis», répond-il lorsque questionné sur ses motivations.

Les nouveaux locaux de l'équipe Lévesque sont situés au coin Côte du passage et rue Saint-Georges, à Lévis, juste en face de ceux de la société Rabaska. Un hasard, pourtant, du côté du candidat à la chefferie, qui s'installe dans les locaux familiaux où son père avait autrefois une galerie d'art

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