vendredi 11 septembre 2009

Christian Lévesque se défend

(Source: Canoe)

Accusé d’avoir présenté un curriculum vitae faussement gonflé, en ce qui a trait à sa formation, le candidat à la chefferie de l’Action démocratique du Québec (ADQ), Christian Lévesque, a annoncé qu’il voulait faire de l’éducation sa priorité advenant qu’il prenne la tête de la formation politique.

De passage à Montréal, aujourd'hui, pour présenter les grandes lignes de son programme politique, Christian Lévesque a commenté les allégations du président-directeur général de l’Ordre des conseillers en ressources humaines du Québec, Florent Francoeur, à l’effet qu’il ne détenait pas de formation collégiale.

«J’ai terminé mon secondaire et après j’ai voulu acquérir de l’expérience sur le terrain. Il ne faut pas avoir peur d’affronter l’école de la vie si nous avons la curiosité d’apprendre», explique M. Lévesque, fier de ce qu’il a accompli malgré une formation académique de base.

«La façon de faire de l’école ne convient pas à tous», se justifie-t-il, en défense aux allégations du Journal de Montréal qui prétendait, ce matin, que le curriculum vitae de l’homme politique était faussement gonflé.

«C'est à l'école de s'adapter aux étudiants et non pas aux étudiants de s'adapter au système», précise-t-il.

Priorité sur l’éducation

S’il veut faire de l’éducation sa priorité, c’est que M. Lévesque n’a jamais été attiré par l’école lui-même. Il a préféré suivre le chemin de «l’école de la vie», qui l’a amené à travailler en Europe et en Afrique, entre autres.

De retour au Québec en 2001, il a décidé de rejoindre les rangs de l’entreprise familiale, à la demande de son père, avant de se lancer en politique et d’être élu député de Lévis en mars 2007.

Parmi les autres priorités de son programme, M. Lévesque a évoqué une réforme du système de santé dans lequel le privé viendrait compléter le réseau public. Au niveau économique, il souhaite la revalorisation de l'entrepreneuriat. M. Lévesque entend également encourager les Québécois à «libérer et stimuler leurs initiatives (professionnels)».

Le nouveau chef de l’ADQ sera connu le 18 octobre. En plus de Christian Lévesque, Éric Caire et Gilles Taillon se font la lutte.

1 commentaire:

  1. Péladeau, le fondateur de Québecor propriétaire du média qui fait le reportage n'avait pas d'études et on ne passait pas son temps à le rappeler à toutes les cinq secondes surtout quand il a démontré qu'il pouvait réussir dans la vie.

    Les Universités se sont plutôt "garochées" sur lui pour lui donner des doctorats honorifiques en échange de quelques beaux dollars et cela même s'il n'avait jamais terminé ses études.

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