lundi 14 septembre 2009

La riposte d'Éric Caire

(Source:Radio-Canada)

Le candidat à la direction de l'Action démocratique du Québec (ADQ), Éric Caire, a envoyé une mise en demeure au Journal de Montréal afin qu'il se rétracte à la suite de la publication d'un article concernant son curriculum vitae.

Le quotidien révélait vendredi qu'Éric Caire n'a pas de diplôme universitaire, contrairement à ce que laisse croire sa biographie, publiée sur le site de l'ADQ. Dans ce document, le député de La Peltrie affirme être diplômé de l'Université Laval, en communications, alors que dans les faits, il n'a terminé qu'une seule session, en 1993.

L'adéquiste reproche au quotidien d'avoir bâclé son travail, alléguant qu'une erreur typographique s'est glissée dans sa biographie. Éric Caire soutient effectivement qu'un bénévole aurait omis d'ajouter un tiret, suivant l'année (1993 -), afin d'indiquer qu'il n'avait jamais achevé cette formation.

Taillon s'indigne

Après avoir pris connaissance de la nouvelle publiée dans le quotidien montréalais la semaine dernière, Gilles Taillon, également candidat à la succession de Mario Dumont, réclamait, par voie de communiqué, que son adversaire se retire de la course à la direction du parti. M. Taillon craint que cet événement jette un discrédit sur l'image d'intégrité, de rigueur et de cohérence de l'ensemble du parti.

1 commentaire:

  1. À propos de Monsieur Caire voici des détails importants à considérer concernant son BAC.

    Tout d’abord dans les règlements des études de l’université Laval, nous retrouvons deux règlements assez explicite concernant le déroulement d’un programme d’études.

    Tout d’abord, l’article 101

    101. À moins que le Conseil universitaire n’en décide autrement, un programme de baccalauréat comporte de 90 à 96 crédits, répartis sur 6 sessions.

    Ensuite l’article 292 e)

    292. En plus des conditions déjà définies, un étudiant de premier cycle est exclu quand :
    e) il ne termine pas un programme de 6, 7, 8 ou 9 sessions menant à un grade, dans les 6, 7, 8, ou 9 années qui suivent sa première inscription à ce programme. Cette disposition exclut les absences pour des motifs exceptionnels, de nature grave et sérieuse;



    Si Monsieur Caire s’est inscrit en 1993, il y a 16 ans de cela ! La règle maximale de 9 années n’est pas respecté !


    Le tiret n'a même plus sa place après 1993 car il est exclu du programme.


    Ceci étant dit, il y a un autre élément important, pourquoi lorsque l'on soumet une candidature à un poste au gouvernement et que l'on complète l'offre de service nous retrouvons cette affirmation

    "J’atteste que les renseignements fournis sont complets et conformes à la vérité. Je sais qu’une fausse déclaration peut entraîner le rejet de ma candidature et d’autres sanctions prévues par la Loi sur la fonction publique ou toute autre loi."

    Le commun des mortels n'a pas droit de mentir, de falsifier ou de porter à la confusion alors que monsieur Caire se défend par un tiret... Deux poids deux mesures... comment faire confiance à un futur ministre et être loyal envers celui-ci si ce dernier se permet et se défend d'avoir voulu porter à confusion... En plus d'une mise en demeure parce que la vérité à éclater au grand jour... n'oubliez pas monsieur Caire il existe enfin une loi contre les poursuites-bâillons. Moi il n'y a rien de plus qui m'horripile qu'une personne sachant quel a tort qui tente par tous les moyens de taire la vérité.

    Ne jouer pas sur les mots, moi je me repose sur les faits et il n'y a aucune circonstance atténuante dans votre dossier monsieur Caire.

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