mercredi 2 septembre 2009

Taillon nullement inquiet de la performance de l'ADQ

Source:

(SHERBROOKE) Même si l'ADQ se retrouve presque dans les bas fonds dans les sondages, le candidat à la chefferie Gilles Taillon estime que la situation n'est pas inquiétante, compte tenu que l'ADQ n'a pas encore de chef.

L'ancien numéro deux du parti propose pour sa part les mêmes engagements qu'il avait élaborés avec Mario Dumont.

Le dernier sondage donne 8 % des intentions de vote à l'ADQ, qui se retrouve à égalité avec Québec solidaire, obtenant qu'un point de plus que le Parti vert. Le Parti libéral du Québec trône en tête, suivi du Parti québécois.

«Les sondages, ça ne m'inquiète pas trop compte tenu que l'ADQ n'a pas de chef. Pas de chef, ce n'est pas un bon indicateur», fait-il valoir en entrevue à La Tribune.

Pour préparer sa plate-forme, Gilles Taillon dit avoir mené des groupes de discussion auprès d'électeurs qui avaient voté pour l'ADQ en 2007, mais pas en 2008.

Le message que les électeurs lui ont envoyé, selon lui? Le parti n'a pas assez fait valoir son programme et s'est trop cantonné dans son rôle d'opposition officielle.

«Je me suis appliqué dans la rédaction de cette plate-forme pour essayer d'expliquer comment nous allons faire les changements; pas un bouleversement, pas une rupture avec le passé, mais un changement où on pousse des améliorations. Avec ça, les Québécois vont s'en doute porter une oreille attentive, dans le contexte où le Parti québécois en arrache et le Parti libéral est au bout de son rouleau...»

Gilles Taillon était de passage à Sherbrooke, mercredi, dans le cadre d'une tournée québécoise visant à faire connaître sa plate-forme électorale. Le chef de l'ADQ, un titre que convoitent aussi Éric Caire et Christian Lévesque, sera connu le 18 octobre prochain.

Comment lutter contre le décrochage scolaire, un fléau au Québec et en Estrie? L'ancien directeur général à la Commission scolaire catholique de Sherbrooke propose toujours l'abolition des commissions scolaires.

«Notre système d'éducation doit donner davantage de pouvoirs et d'autonomie aux écoles. Si on veut que les jeunes réussissent, il faut que les équipes d'enseignants et les écoles aient davantage d'autonomie et des projets particuliers pour correspondre davantage aux divers talents des jeunes.»

En ayant davantage de pouvoirs, les écoles pourront être davantage personnalisées. «Mon rêve, c'est que toutes les écoles publiques peuvent être des écoles privées tout en étant publiques.»

1 commentaire:

  1. Si c'est Gilles Taillon qui gagne, on peut s'attendre à ce que ce soit le même genre de résultat que si l'ADQ n'avait pas de chef.

    RépondreSupprimer